Gregory Covin

  • Bon alors, si tu nous parlais un peu de toi ?
    Je m’appelle Grégory Covin, j’ai 37 ans et écris depuis grosso modo l’âge de 12 ans. J’ai commencé à apprécier le fantastique via les Livres dont vous êtes le héros. J’adorais plus particulièrement la Voie du Tigre, aventures lors desquelles on tenait le rôle d’un ninja (j’avais moi-même un shuriken et un livre sur le Ninjutsu, pour comprendre l’art de ces assassins de l’ombre). Mais les lectures qui m’ont vraiment influencé sont celles de Lovecraft, bien que j’aie surtout apprécié celles de ses fils spirituels comme Brian Lumley. Puis, en dehors de Stephen King qui est un passage obligé, je suis passé à Graham Masterton. Lui-même influencé par Lovecraft (Manitou). La grosse claque. C’est devenu mon maître spirituel. J’ai eu la chance d’être publié à ses côtés dans Borderline 3.

    Et tu as commencé à écrire des récits fantastiques dès 12 ans ?
    En fait, j’ai commencé à écrire des scénarios de jeux de rôles. L’Appel de Cthulhu bien sûr, mais du Dongeons and Dragons, Vampire la Mascarade, etc. Cela a été un bon moyen de comprendre les mécanismes qui font avancer l’histoire, qui intriguent et stressent le lecteur, qui donnent donc envie de tourner la page, puisqu’il fallait que mes joueurs soient constamment dans l’action. Mais c’est arrivé à 18 ans, au moment d’aller à la Fac, que j’ai entamé l’écriture de nouvelles. La période « jeu de rôles » s’étant terminée, parce qu’il devenait difficile de se voir entre amis pendant plusieurs heures pour jouer, il a donc fallu que je trouve un autre moyen de conter les idées que j’avais en tête. Une fois dompté le clavier pour ne pas mettre deux minutes pour trouver les touches, le plaisir a été immédiat.

    Tu t’es donc spécialisé dans le genre « terreur, horreur » ?
    Oui, au début. Pour en avoir beaucoup lu, je connaissais les codes, donc trouver l’idée n’était pas forcément difficile. Je pouvais donc chercher mon style, la façon d’articuler le tout. De bien raconter la chose. Dur de marier les deux au début. Une bonne idée mal racontée, ou une belle plume déployant une idée banale, c’est dommage. Je me suis donc efforcé de m’améliorer, ce que je fais toujours, un texte après l’autre. Mais avec les années, une forme de lassitude commence à naître, j’ai donc expérimenté d’autres genres. Écrire permet aussi de se poser plus finement des questions d’ordre personnel. J’ai écris sur la religion, la vie après la mort, l’existence de Dieu. Le fait de devoir mettre des mots sur la moindre idée oblige à réfléchir jusqu’au bout à chaque concept. Et me pousse donc vers une vraie réflexion. Après cela, j’ai écrit un peu de science-fiction. C’est de cette manière que j’ai eu mon premier texte publié dans une revue (Science-fiction Magazine 38 – En regardant passer le train). Depuis quelques années, j’écris principalement des nouvelles ou des romans d’Heroic Fantasy. L’une d’elles a été publiée dans une anthologie chez Eons (Les Mangeurs des sables in Les enfants de Conan). Le tout espacé de courts récits en lien à des concours de nouvelles.

    Comment te viennent les idées ?
    Quand je réponds à un appel à textes, j’obéis à la demande. Je pars d’une base solide, soit des fondations simples, voire banales. Puis j’essaie de partir vers quelque chose qui ne viendra pas à l’esprit du lecteur. L’originalité ne vient donc jamais de la base, mais du sommet. Quand j’écris pour moi par contre, j’expérimente, je ne me donne pas de limite. Dans tous les cas, j’essaie de me faire plaisir, d’écrire quelque chose que je n’ai jamais lu. J’ai toujours une sorte de crainte qu’à un moment donné, les idées ne viennent plus. Que la source se tarisse. Je crois que c’est la crainte de toute personne qui écrit. Mais les idées viennent généralement de défis que je me donne. Suis-je capable d’émouvoir le lecteur, voire de lui tirer une larme ? Quand vous écrivez principalement des récits de terreur, c’est un réel défi que celui-là. C’est ainsi qu’est né par exemple Numéro 81. Je tente aussi des choses nouvelles, quand j’en ai l’occasion, au fil des rencontres. J’ai ainsi scénarisé le comics français Génération Héroes aux éditions Carnaval.

    Tu es donc toujours très occupé. Et en-dehors de l’écriture ?
    Je suis fan de comics. J’en lis depuis que je suis gosse. Je rédige d’ailleurs des chroniques sur le site Xbee.net. Et je regarde des séries TV. Un vrai geek quoi !Sourire

    Quelques mots pour finir ?
    J’ai hâte que sortent les futurs webzines de Mots et Légendes, hâte de savoir ce que les lecteurs vont penser des différents textes. Pour avoir déjà pu accéder à la maquette, je sais déjà que, comme d’habitude, la mise en page et les illustrations sont superbes. C’est un véritable plaisir de faire partie de cette aventure. J’espère donc être encore présent dans les publications qui vont suivre.

     

  • Au début de son adolescence, Grégory Covin découvre Lovecraft, Moorcock, Graham Masterton et Stephen King, sans compter les Livres dont vous êtes le héros. S’il ne sait pas encore, à cette époque, qu’il sera publié avec Masterton (Borderline n°3), son imagination grandit via les jeux de rôles et plus principalement Warhammer et l’Appel de Cthulhu (puis viendra Donjons et Dragons).
    C’est vers 18 ans qu’il s’essaie à l’écriture, parce que se réunir entre amis autour d’une table et quelques dés devient difficile. Tout y passe, du moment qu’il s’agit de fantastique. Il se fait ainsi la main, et c’est finalement grâce à l’essor d’Internet qu’il enverra une première nouvelle, fin 2003, pour tenter de se faire publier. Il s’agit d’En regardant passer le train (Science-Fiction Magazine 38) et cette première réussite le motive à chercher des concours de nouvelles et autres appels à textes. Il est ainsi publié au Lecteur du Val, dans le Paris Normandie de sa région (Prix Flaubert), dans le fanzine Géante Rouge, OutreMonde, ou encore est contacté par une jeune maison d’édition (Roman Perso) pour y publier un roman (Les enfants de la nuit).
    Dernièrement, c’est principalement aux éditions Eons via des anthologies sur Conan le Barbare (Les Mangeurs des sables, et bientôt trois autres textes) et au Royaume des Mots Rêveurs (Dans les Ténèbres) qu’il s’est fait publier.
    Actuellement, Grégory Covin écrit un roman ultra violent d’Heroïc Fantasy avec lequel il tentera sa chance chez les grands éditeurs.

  • Grégory découvre la Fantasy et la science-fiction vers 12 ans, avec les Livres dont vous êtes le héros. Dragon d’or, puis la Voie du tigre, sans parler des Défis Fantastiques ou Loup Solitaire sont ses premières lectures, qui l’amèneront, quelques années plus tard, aux jeux de rôles. Adolescent, il dévore les Graham Masterton, Lovecraft, avant de s’attaquer aux pavés de Stephen King. C’est vers 18 ans qu’il se met à écrire, ses études à la Faculté de Psychologie lui donnent du temps même si ce sont les difficultés pour se réunir entre amis pour partager l’imaginaire des jeux de rôles (L’appel de Cthulhu, Donjons et Dragons, Torg) qui sont la raison première de cette envie de continuer à inventer des histoires, même si elles ne peuvent plus être jouées. Son premier texte publié (En regardant passer le train) apparaît dans la revue Science-fiction Magazine, pour laquelle il devient chroniqueur (BD et livres). Après quelques concours de nouvelles réussis, il est contacté par une jeune maison d’édition (Roman Perso) et voit son premier roman, Les enfants de la nuit, sortir au grand jour. Son dernier défi a été de s’imprégner de la Dark Fantasy de l’univers d’Howard pour participer à l’anthologie des Enfants de Conan aux éditions Eons. Après avoir participé au premier opus en 2006, un second texte (L’île des morts) paraîtra à la fin de l’année dans un nouveau volume. Avec Des profondeurs, c’est un retour aux sources qu’il effectue, renouant avec les créatures innommables de Lovecraft, la sensation de fin du monde et de la présence d’entités invisibles depuis la nuit des temps.

     

    Biblio

    2003
    - Novembre 2003 - revue Science Fiction Magazine 38
    En regardant passer le train - Nouvelle.


    2004
    - Mars 2004 - site 1000 Nouvelles
    Cosmogonie - Nouvelle.

    - Mai 2004 - site Poèmes de l'ombre et de la lumière
    Quelques grains de sable - poème.
    - Mai 2004 - site 1000 Nouvelles
    Histoire d'Eau - Nouvelle.

    - Août 2004 - DarkZine numéro 0 (webzine)
    La Balade des Écureuils - Nouvelle.
    - Octobre 2004 - Le Lecteur du Val (publication dans un recueil papier)
    Summeria - Nouvelle.
    - Octobre 2004 - Prix Flaubert organisé par le CHU de Rouen, l'Armitière et le Paris-Normandie (publication dans les pages du journal). Anamnésie - Nouvelle.

    - Décembre 2004 - site Science Fiction Magazine
    Nexus - Nouvelle.


    2005
    - Avril 2005 - DarkZine numéro 1 (webzine)
    Journal Intime - Nouvelle.

    - Mai 2005 - site 1000 Nouvelles
    Entre Ciel et Terre - Nouvelle.
    - Mai 2005 – site Points-Virgules
    Big Bang - Nouvelle.

    - Juin 2005 - Concours Le Tour de France, publication dans un recueil de nouvelles (Roman-perso.com)
    Le Chemin de Croix - Nouvelle.

    - Juillet 2005 – Editions Roman Perso
    Les Enfants de la Nuit – Roman.


    2006
    - Janvier 2006 – Bordline numéro 3
    Entre les Gouttes – Nouvelle.

    - Juillet 2006 – site Écrits vains ?
    En regardant passer le train – Nouvelle.

    - Septembre 2006 – Géante Rouge 4 – Clavène
    Le Jardin d’Eden - Nouvelle

    - Novembre 2006 – Les Enfants de Conan – Anthologie aux éditions Eons
    Les Mangeurs des Sables - Nouvelle


    2007
    - Janvier 2007 - Webzine Outremondes – spécial remakes
    La Grande Aventure – Nouvelle
    - Janvier 2007 – Frontières – réunion des nouvelles publiées dans Borderline
    Entre les Gouttes – Nouvelle

    - Septembre 2007 – Géante Rouge
    Mises à jour - Nouvelle

    - Novembre 2007 - Fanzine canadien Horrifique.
    Chambre Froide – Nouvelle

    - Décembre 2007 - Webzine Outremondes – spécial Trinité Sombre
    Des Profondeurs – Nouvelle


    Prochainement

    Les enfants de Conan 2 – Anthologie aux éditions Eons.
    L’île des morts – Nouvelle.

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