Littérature (très) savante

10 Nov 2020 09:59 #321 par kith
Réponse de kith sur le sujet Littérature (très) savante
C'est juste illisible...

Plongez dans l'Antiquité et découvrez Entre la Louve et l'Olympe

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10 Nov 2020 10:47 #322 par Jeb
Réponse de Jeb sur le sujet Littérature (très) savante
Et dire que les hommes ont inventé le langage pour pouvoir se comprendre...

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10 Nov 2020 20:37 #323 par captainmarlowe
Réponse de captainmarlowe sur le sujet Littérature (très) savante
Ça me rappelle une lettre d'un certain joueur de serpent médiéval qui s'était donné pour défi d'écrire une phrase de 500 mots dont la principale serait "je suis". Mais lui c'était lisible et sans prétention particulière au génie littéraire...

Il y a une collectivité nerveuse dans mon crâne.

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11 Nov 2020 10:12 #324 par Kaliom Ludo
Réponse de Kaliom Ludo sur le sujet Littérature (très) savante
Tant qu'on n'a pas reçu une nouvelle d'une dizaine de pages sans quasiment aucune ponctuation, on a pas connu l'enfer ! :sifflot:

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11 Nov 2020 12:20 #325 par Jeb
Réponse de Jeb sur le sujet Littérature (très) savante
Je vois ça d'ici...

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13 Nov 2020 17:54 - 13 Nov 2020 17:55 #326 par Jeb
Réponse de Jeb sur le sujet Littérature (très) savante
La saisons des nanars prix est ouverte. Explorant de nouveaux horizons de banalité et de niaiserie, sans jamais cesser de se prendre au sérieux, Camille de Toledo ouvre le festival.

<a href="www.casimages.com/i/20111305555023656517124286.jpg.html" title="Mon image">Lien vers mon image

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16 Nov 2020 13:37 #327 par Jeb
Réponse de Jeb sur le sujet Littérature (très) savante
Comme il est utile de connaître la puissance intellectuelle de ses contemporains, j'ai récupéré chez un fripier un vieux bouquin de MM. Bruckner et Finkielkraut, nanardement intitulé : Au coin de la rue, l'aventure. Ça date de 1979. On ne sait pas trop au juste ce que ces deux bourgeois bavards des Trente Glorieuses spécialisés dans les émissions de télé et les ouvrages de moraliste pour Relay ont vécu comme aventures, mais mes sources m'informent qu'ils n'ont pas été chercheurs d'or au Guatemala.

Le bouquin est extrêmement daté, ce qui est gênant pour des penseurs : on a le droit d'évoluer et il faut évoluer, bien sûr, il faut réfléchir et changer, mais quand on vogue à ce point au fil du temps, c'est qu'on reste en surface. C'est pourtant le moindre de ses défauts. Dans ce livre au style lourd de pion qui s'aimerait spirituel, on trouve des opinions péremptoires et arbitraires sur tout et n'importe quoi, dans le genre assuré des lycéens qui savent tout sur tout, mais ne s'encombrent pas de faits (les faits sont inutiles, et si frivoles !)

Par exemple, on nous embourbe dans des considérations sans fin sur l'apprentissage de l'ennui à la caserne, ce qui est curieux sous la plume de deux embusqués (le besoin narcissique de parler de lui a mené Bruckner à avouer, dans un livre bien plus récent, que lui et son copain avaient truqué leur passage au conseil de révision pour carotter le service militaire). Il est vrai qu'ils bavardent longuement aussi sur l'art de la guerre, tout en situant Verdun et la Somme en 1917. Avec BHL ou Onfray, on a de belles brochettes d'intellectuels analphabètes, ces temps-ci.

Le mieux se situe en page 91, où nos deux lascars se lancent dans l'apologie de la liberté de l'amour enfin libéré de la foi et des conventions bourgeoises à travers l'éloge de Tony Duvert et de son autofiction Quand mourut Jonathan (je suspecte Bruckner d'avoir rédigé ce paragraphe : c'est lui, l'ancien signataire de pétitions pédophiles et l'obsédé hors d'âge qui a appris plus vite l'usage du viagra que celui de la douche froide).

La pauvreté de la pensée, la superficialité des démonstrations, la culture générale de bachoteur de 17 ans, l'absence de heurt avec les opinions contraires et la perméabilité coupable à l'esprit du temps, sans compter les couardises au quotidien, discréditent forcément un plumitif.

Ou devrait.

PS : Si vous ne connaissez pas Duvert, un article wikipedia qui, bien que complaisant, vous donnera une idée de ce qui faisait rêver les jeunes Bruckner/Finkielkraut :

fr.wikipedia.org/wiki/Quand_mourut_Jonathan

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17 Nov 2020 07:05 - 17 Nov 2020 07:13 #328 par captainmarlowe
Réponse de captainmarlowe sur le sujet Littérature (très) savante
Moi je suis dans la lecture de Queffelec père (Henri, l'auteur de romans bretons et de mer). Ça se lit assez bien et ça détend.
Sans doute, parce que précisément, ce n'est "que" de la narration qui se veut sans prétention, et qui, pourtant, en dit sans doute plus long sur les hommes que les essais autobiographiques (putatifs) et narcissiques.

Edit : de tous ceux que tu cites, Onfray me semble un petit cran au dessus, notamment en termes de culture générale.

Il y a une collectivité nerveuse dans mon crâne.

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17 Nov 2020 08:50 - 17 Nov 2020 08:53 #329 par Jeb
Réponse de Jeb sur le sujet Littérature (très) savante
Onfray, il lui arrive tout de même de se viander dans des canulars pris au sérieux (le drakkar du Mississippi), comme BHL avec Botul, ce qui est inéluctable quand on a une opinion sur tout. C'est la raison pour laquelle je ne comprends pas le métier d'éditorialiste, qui consiste à ne rien savoir de plus que les autres, mais à leur dire que penser tous les matins sur tous les sujets.

Cela dit, il est vrai que comparé aux autres... Bruckner surtout, dont l'inculture est stupéfiante et les idées vraiment sommaires.

J'ai lu Queffélec père au service militaire : si je me souviens bien, une jeune femme qui attend désespérément des nouvelles du bateau de son mari, qui ne donne plus signe de vie dans la tempête - ce qui exhume en elle toutes sortes de choses jusque-là cachées. C'était il y a longtemps, mais j'en ai un bon souvenir. Le fils est sans intérêt.

Cela dit, pour moi, le vrai talent de la famille, c'est la fille :

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17 Nov 2020 10:00 #330 par captainmarlowe
Réponse de captainmarlowe sur le sujet Littérature (très) savante
Oui, grande pianiste.

Il y a une collectivité nerveuse dans mon crâne.

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