Envie de râler, un coup de déprime ?

ah ce qui m'énerve encore plus que la connerie humaine c'est ma propre connerie certains jours
du coup j'ai un peu plus de compassion pour les humains (jusqu'à une certaine limite très variable)

elvys écrit: ah ce qui m'énerve encore plus que la connerie humaine c'est ma propre connerie certains jours

C'est la même C'est ce qui rend la chose d'autant plus énervante, quand on se rend compte que finalement, on vaut pas forcément mieux que "les autres".

ouai. c'est vrai que je suis raciste... Anti-cons... A part ça, bah non, je ne me reconnais pas dans toutes les conneries de mes co-loca-terre(s). Certainement pas. Et la connerie des autres m'énerve toujours plus que la mienne ! D'ailleurs, depuis que j'ai décidé de jeter la culpabilité non justifiée aux orties, je me porte beaucoup mieux.

Kaliom L. écrit:

Clone écrit:

elvys écrit: ah ce qui m'énerve encore plus que la connerie humaine c'est ma propre connerie certains jours

C'est la même C'est ce qui rend la chose d'autant plus énervante, quand on se rend compte que finalement, on vaut pas forcément mieux que "les autres".

ça résume merveilleusement tout, je trouve.

hello Clone oui c'est très énervant, en particulier c'est mon orgueil et mon ambition qui m'ont permis d'obtenir un diplôme, un boulot etc. et en ce moment où je me dis que je pourrais brûler mes diplômes inutiles, et que je cherche à changer de boulot, ça me casse les pieds de lâcher en même temps l'orgueil et l'ambition. En plus pour contrebalancer j'avais mis le moteur "enthousiasme" en route et lui aussi m'a planté au milieu du virage, résultat il reste plus grand chose à quoi se raccrocher. C'est pour ça que les amis ça aide à rester en piste quand même, même quand on se trompe ! J'apprécie vraiment tes remarques.

re-coup de râlage : hier où j'avais déjà pas beaucoup de repère et donc où j'étais vraiment dans le brouillard, je passe voir un médecin qui se met à taper en plein dans mes questionnements spirituels. Sauf que pour moi ça reste un questionnement intéressant dont on ne peut pas en tant qu'humain trouver la réponse, et là cette femme médecin pile quand je suis en état de faiblesse me propose des solutions toute faite et étriquées. j'ai failli tomber dans le panneau j'aurai tout fait comme erreur, après avoir étudié les maths en quête de vérité jusqu'à m'en rendre dingue manquerait plus que je tombe dans une secte. Un médecin qui se permet de faire ça "pour mon bien" en plus ça me perturbe beaucoup. C'est bizarre.

En plus en y réfléchissant bien faire des maths jusqu'au point où j'ai été c'était peut-être une forme de sectarisme, c'est pour ça que j'ai arrêté d'ailleurs, la recherche en math je me suis dit que ça m'aurait rendue folle; et cette médecin qui insiste en disant que c'était mon don et que j'aurais pas dû arrêter... je suis vraiment trop influençable ça m'a pris 24h de retrouver ma version (très floue et fluctuante) de la "vérité" qui me convient temporairement... bref si je dis encore d'autre conneries les amis je comte sur vous pour me remettre dans un chemin plus souple sur ce forum, n'ayez pas trop pitié de moi !

En même temps certains sont carrément formés à la manipulation, hein, ne t'en veux pas trop d'y être "sensible", c'est normal. Le tout c'est que tu "sentes" que ça va pas et que tu prennes le temps d'y refléchir, c'est ça le plus important ! Et on en croise tout le temps, parce que notre société les fait fleurir comme du pissenlit, ces saletés de manipulateurs...

Quand à l'ambition, à l'orgueil, aux diplomes, alors là franchement ya pas de quoi en avoir honte. C'est pas de la connerie tout ça. C'est pas parce qu'aujourd'hui tu n'as plus envie de ça que c'était mauvais. Rah ! Tin, c'est quand même grave ces préjugés qu'il y a sur le fait de vouloir être bon dans un domaine, ou riche, ou simplement bien. Grumpf, ça m'énerve, tiens...
J'ai bien passé un doctorat qui m'a jamais servi. Par contre, qu'est ce que ça m'a fait du bien ne serait-ce que de l'avoir, ce foutu diplome ! Et au nez et à la barbe de mon patron de thèse (un manipulateur pur jus) qui a quand même réussi à me faire enlever les félicitations du jury... :marteau:

Je pense qu'avant de penser à une spiritualité "élevée", il faut déjà s'accepter tel qu'on est et qu'on a été. Et avec tout ce qui nous compose. (ce n'est pas si facile ça non plus, mais c'est à cette conclusion là que j'en suis pour l'instant. et dieu sait (mouahahaha) pourtant que j'ai "cherché très activement de ce côté là aussi fût un temps.)

oui merci Tatooa j'ai tendance à me renier parfois or j'ai pas fait des choix par hasard, j'ai même fait à chaque instant en fonction de ce que je comprenais les choix que je pensais être les meilleurs. Idem pour toutes les personnes qui m'ont abreuvé de leurs conseils d'ailleurs.
et puis on devient pas adulte en un claquement de doigt j'en ai juste marre d'écouter les conseils des autres à 32 ans, mais finalement j'aurais pu jamais me rendre compte que je me faisais manipuler tout le temps. Et puis aussi j'essaye d'arrêter de donner des conseils aux autres mais ça c'est encore plus sportif (j'étais prof quand même pendant 7 ans alors donner des conseils c'est tout un concept)

Après j'ai lu une phrase dans un livre ou un type reconnaissait qu'il s'était trompé toute sa vie (il avait 80 ans) et finalement, il faut peut-être que j'accepte davantage de me tromper car si on refuse de se tromper, on ne peut rien faire, toute situation étant nécessairement imparfaite par certains côtés. J'apprends aussi à trouver (ça demande un certain effort) les bons côtés des mêmes situations imparfaites, comme dirait Guillaume (de la pluie de pierre) avec une certaine sagesse malicieuse : profite ! et un autre enseignement précieux qui m'était passé entre les mains : "le bonheur est la seule chose qui ne peut pas être sauvée pour plus tard"

Alors ça c'est très juste. De la même façon que le bonheur est un état passager, et que "tout passe". et que si t'en profites pas au moment présent, après c'est fichu ! Pour ma part j'ai de la chance car mon homme est un maître en matière de profitage de l'instant présent (sans même le savoir, ce qui est encore mieux !). Chez lui c'est inné, je lui envie ça d'ailleurs...

Moi je suis toujours en stress "d'anticipation" : le fameux "et si". D'un côté, ça a du bon parce qu'à toujours prévoir le pire j'ai un solide ancrage dans le bon sens et le concret, ne pas faire les choses pour rien, etc. D'un autre côté, c'est l'enfer parce qu'envisager toujours le pire ça collabore d'un esprit éminemment pessimiste, hélas... Une partie de mon chemin consiste à accepter "l'impondérable" comme naturel et pas forcément mauvais, mais pirée, c'est DUR !!! Mais les deux ans passés ont été riches en "impondérables" de toutes sortes, des plus difficiles (décès accidentels d'amis) aux plus superficiels(fuite d'eau, ou fosse septique bouchée)(les trucs idiots). Et je me suis aperçue d'un truc complètement dingue sur moi : je prenais tout comme si c'était "vital", comme si tout était au même niveau... Et ça fait un sacré choc de se rendre compte de ce genre de chose... Aucun discernement dans mes angoisses, dans mes émotions. Toujours tout au max. Du coup, je m'assagis de ce côté-là, et comme par hasard, tout se calme...

Par contre, le fait que quand on fait un choix, on renonce au choix d'en face et on risque de se tromper, ça, ça commence à faire son chemin, non sans mal aussi. Il y a un truc auquel je crois, c'est qu'il ne faut pas regretter ce qu'on a choisi. (enfin quand on évolue. Il y a des gens qui n'évoluent pas du tout. mais c'est pas ce genre de personnes qui ont des regrets, de toute façon, parce que de manière générale ils ne pensent même pas...)(et oui je suis pessimiste sur la plupart de mes contemporains... je dois avouer que souvent leurs débilités me laisse sans voix... ).
Alors déjà ceux qui cherchent, ils ont quelque chose de plus que la majorité. Même s'ils se trompent !!!