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Oui, et je m'en rends compte dans les différents SP que je peux passer, à presque chaque article, je lis quelque chose comme "je découvre cet auteur", c'est vraiment là tout l'enjeu d'arriver à faire un nom à ses auteurs.
Je me rends compte que du coup, sans avoir fait attention, il y a probablement des choses que je peux améliorer dans les relations entre les blogueurs et M&L.
Mais je me rends compte aussi que cela risque d'être compliqué pour un petit éditeur de prendre le même chemin que les marques de cosmétiques.
Je vais essayer d'améliorer ce que je peux, mais je me demande si du coup le fonctionnement des SP n'est pas à bout de souffle
Je trouve cette approche du contrat d'édition intéressante, d'autant que cela semble assez simple. 3 pages, on se fixe des règles simples et cela évite un contrat trop complexe. Après je suis dubitatif sur l'équilibre des rémunérations, car je vois pas comment y arriver, et pas forcément en accord avec la durée d'engagement, je trouve qu'un renouvellement tous les ans, c'est bien mieux. Mais j'aime bien quand même.
Oui, je ne suis pas un juriste patenté, en dépit de mes longues années de droit, mais ce contrat m'a l'air simple, clair et honnête. Tes deux objections me paraissent raisonnables, mais je suppose que des ajustements au modèle sont toujours possibles.
Oui, c'est toujours possible d'ajuster, d'autant que je suis tenté par la simplicité de ce contrat... Je vais y réfléchir sérieusement pour les prochaines parutions de M&L.
A priori, tout ce qui va dans le sens d'une simplification des contrats est positive ! Personnellement, je fais relire les miens par ma femme qui est juriste, mais tout le monde n'a pas cette possibilité... Donc si on peut éviter tout le jargon juridique et de noyer l'essentiel sous des pages et des pages de machins inutiles, c'est tant mieux !
Une chose que j'ai remarquée du haut de ma petite expérience, c'est que les contrats les plus tarabiscotés sont souvent l'œuvre des structures les plus modestes, débutantes ou amateures. Je ne sais pas si cela est dû à une certaine inexpérience qui les font se blinder contre des risques inexistants, ou à une volonté de "faire pro" en compliquant les choses... A l'inverse, dans mes contrats chez Nestiveqnen il n'y a que le nécessaire : les coordonnées de l'auteur et de l'éditeur, le titre de l'oeuvre, la durée de cession, la rémunération... On n'a pas besoin de grand-chose d'autre, d'ailleurs cela se rapproche assez du contrat simplifié présenté dans l'article (qui est forcément voué à être ajusté en fonction des cas, que ce soit pour la durée de cession ou la rémunération).
Je trouve toujours son discours ambivalent sur le francophone : il présente la production de SF comme mauvaise, mais publie au moins des auteurs français sur Bifrost (Léo Henry, Romain Lucazeau, etc...) et continue à faire confiance à des auteurs reconnus du genre (Genefort, Kloetzer), sans parler des auteurs maison.... c'est un peu comme son catastrophisme à coup de "on va tous mourir" y a 4-5 ans qui semble évaporé désormais...
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