AT "Malédiction" - Échéance : le 31 aout 2016

Bonjour,
Savez-vous si l'envoi des réponses va dans le même ordre que celui des lectures?

Bonjour Pilipol,
a priori je dirais que non. Mais seul Kaliom pourra vous apporter des précisions, probablement demain.

Courage Kaliom, ça avance bien.
Mais méfie-toi, nous sommes des êtres pervers, nous paraissons gentils, mais nous t'attendons au coin de la rue, la tronçonneuse cachée sous le manteau (oui, je sais ça prend de la place, mais on n'est pas que pervers, on est aussi un peu bêtes dans nos tentatives d'assassinat).
Blague à part, nos réactions sont logiques. Tu nous fais le cadeau d'un retour personnalisé et détaillé, serait bien bête celui qui n'a pas conscience de sa chance.

Quant à mon texte, il va dormir sur mon disque dur. L'idée était bonne, mais le traitement de l'intrigue limite. Il n'est pas montrable pour le moment (et ne le sera probablement jamais, car je ne le reprendrai sûrement pas, je ne sais tout simplement pas comment l'améliorer).

Si tu satures, tu as raison de faire une pause. Ça ne sert à rien de s'obstiner. Vaut mieux prendre un peu plus de temps, mais faire un bon boulot.
Pour mon texte, je sais que c'est un peu con de le mettre dans un tiroir parce que l'idée de base est vraiment sympa, mais je sais que je n'arriverai pas à le retravailler pour en faire un truc top. Avant de le proposer à l'AT, il a été passé à la loupe de mes habituels relecteurs qui m'ont fait des tas de remarques pertinentes. Et de ces remarques, je n'ai rien su faire parce que je n'arrive pas à retravailler le fond.
Ça fait des années que je traîne ce "problème" et malgré les efforts, je suis toujours incapable de retravailler un texte en profondeur. Le plus con, c'est que ce texte pourrait faire partie d'un ensemble de récits dans le même genre que je compose tranquillement. Ce texte-ci compris, j'en suis à un gros 190K sec pour 13 nouvelles. J'ai même le titre de l'ensemble : Distorsions.
Mais de toute façon, je compose un recueil juste pour m'amuser. Je n'ai pas assez confiance en moi que pour le proposer à des éditeurs. Et puis, dans le lot de 13 textes, il y en a deux qui ont été publiés et dont je n'ai pas encore récupéré les droits. Le premier, je ne les récupérerai qu'en février 2018 (mais la maison d'édition fermant ses portes fin de l'année, je ne sais pas trop comment ça fonctionne du coup) et le deuxième en juillet 2017 (enfin je crois pour celui-là, j'en sais trop rien en fait). Et puis, il y en a quatre qui sont en soumission pour des AT (mais vu les refus qui s'accumulent, je n'y crois pas trop, même si j'aime mes textes).

Ce problème de fond à retravailler me pose d'ailleurs un problème pour mon dernier manuscrit long. Je l'ai terminé, mais j'ai un chapitre entier à réécrire complètement (il est trop long et doit être diminué de moitié au moins). Me suis forcée, j'ai essayé, j'ai réécrit, le résultat est encore plus mauvais que la première version du-dit chapitre. Du coup, mon texte est en plan, et je procrastine de belle façon.
Mais je ne désespère pas, un jour, j'arriverai à retravailler un récit pour autre chose que des coquilles, des répétitions ou des tournures de phrase.

C'est La madolière qui va fermer. Mais je pense aussi que Pénélope est très honnête. Mais de toute façon, je n'ai pas besoin du texte pour le moment, je n'ai pas l'intention de proposer un recueil ou que ce soit.

Et pour mes problèmes de fond, mais oui que je vais finir par y arriver. Je ne désespère pas.
Je comprends tout à fait qu'un anthologiste ou un directeur de publication ou un éditeur préfère privilégier des textes sans grosses corrections. Je pense que c'est trop délicat s'il y a vraiment un travail conséquent à à faire sur un récit. Dans ces cas-là, si on aime l'idée du texte proposé (par exemple), mais qu'on estime que le texte n'est pas assez abouti et demanderait une grosse refonte, il vaut mieux le refuser et expliquer le truc à l'auteur. A lui ensuite de voir s'il veut le retravailler et s'il en est capable.
Pour moi, un texte doit être abouti lorsqu'il parvient à l'éditeur et les corrections, tout à fait nécessaires, doivent se limiter au maximum sur le fond. Si l'éditeur peut demander quelques changements, ça ne doit pas devenir un boulot conséquent, parce qu'on ne peut pas savoir comment ça va se passer, et l'éditeur n'est pas là pour ça. Lui doit éditer et pour ce faire, il doit avoir des textes maîtrisés au maximum. S'il devait passer son temps à retravailler en profondeur chaque texte qui lui arrive, il n'aurait plus le temps de faire convenablement son boulot d'éditeur.

J'imagine que chacun a ses habitudes.
Certains aiment retravailler, transformer, étoffer, torturer... massacrer ou simplement abandonner leurs textes.
Chez moi, le plus souvent, une simple musique... une image... un mot... et me voila lancé et tout se met en marche.
En une foulée j'écris toute la trame principale en une sorte de storyboard. Puis je prend le recul pour poser quelques bases essentielles. Les personnages, le lieu, le contexte et vers quel direction je vais.
Après je donne vie à l'histoire en utilisant ma trame comme un squelette. Chaque événement prend place. J'avance sans m’arrêter, sans revenir en arrière. Une fois terminé, soit ça fini aux "Archives" soit je le garde sous le coude pour le finaliser.

On à tous notre propre façon de voir les choses et c'est ce qui rend la littérature si diverse et riche.

Quand un texte est refusé ou que je n'arrive pas à lui trouver sa place, il finit dans un dossier "Archives".
Je préfère passer sur d'autres projets et avancer. Surtout que le temps n'est pas sans conséquence sur notre style d'écriture et nos idées.

Le jour où je retournerais dans ce dossier, qui sait ce qu'il se passera...

Le nombre de textes en délibération a encore diminué. Il n'en reste qu'une quarantaine. Petit à petit, on se rapproche du résultat... la phase rognage d'ongles va commencer pour certains... une chance sur 4 d'être sélectionné... là, ça devient sérieux. Courage pour les mails et bonne chance pour ceux qui sont encore sur les rails.