L'actu Litté !

Croisons les doigts...

Ils sont revenus de l'abandon des cursives aussi ? Autre innovation américaine qui, à l'époque, m'avait paru un canular...

La cursive anglaise je suis contre. Je suis pour l'apprentissage en cursive italienne ou humanistique ( appelé chez nous pas erreur écriture d'imprimerie). La cursive anglaise date du 18éme siècle et est justement une écriture difficile à maîtriser. J'ai fait un dossier dessus à la fac, donc je connais le sujet. Et j'ai des arguments.

Chez les Américains, il s'agissait de limiter l'écriture à la capitale d'imprimerie pour passer le reste du temps à taper sur des claviers.

Les nominés du prix Rosny
www.actusf.com/detail-d-un-article/la-sé...r-du-prix-rosny-2019

On croise les doigts pour Emilie Querbalec.

Mieux connaître le hopepunk ce courant que Jean Bury écrit sans le savoir.

www.feuillesdevelours.fr/?p=5720

Merci pour le lien ! J'adhère en effet, modestement, à des éléments de cet article. C'est ce que j'ai essayé de répondre dans les questions que tu m'as envoyées, mais beaucoup plus maladroitement.

Ah oui, tout à fait ! Même si ça ne se voit pas forcément au début. Tout en évitant toute théorie et toute généralisation (genre la "sacralisation" des foules du cinéma soviétique), j'ai vraiment essayé de montrer des gens ordinaires qui s'épaulent et qui travaillent simplement, à leur niveau, pour progresser. Sans flonflon, sans grands mots, sans s'y croire. Sans leader.

Dans ce roman, Paris, c'est la barbarie de la fin (la civilisation décadente qui s'écroule dans une ultime poussée de luxe et de technologie) et la Ville, c'est la barbarie du début (des tas de choses doivent encore être améliorées, mais l'esprit de la cité, qui imprègne tous les citoyens, c'est la construction dans l'entraide).

À en croire les retours de certains de mes relecteurs (Renaud de HMoD, par exemple), ça se sent bien dans le roman. Si c'est le cas, ça me fait très plaisir.

L'interview de Jean Bury :
amazingstories.com/2019/09/jean-bury-aut...et-citoyen-du-monde/