— Pfff… Don Lorenjy, c’est un nom ça ?
— Non, c’est un pseudo.
— Marrant. Ça sonne un peu étranger, non ?
— Normal, c’est haut-savoyard.
— Ah. Et qu’est-ce que ça cache ?
— Rien. Si : une vie normale à la montagne, une épouse et deux petits garçons, un job épisodique de publicitaire free-lance, plein de sports et des vacances à la mer.
— Et à quoi ça sert un pseudo ?
— A écrire des nouvelles et des romans, à les faire lire, à essayer de les publier discrètement, à ne pas devenir riche et célèbre.
— Et ça marche ?
— Un peu. Pour publier Aria des Brumes par exemple, un roman SF chez Le Navire en Pleine Ville, ou Suzanne on line, une nouvelle dans une antho chez Griffe d’Encre. Mais pour Djeeb le Chanceur, un roman d’aventures Fantasy chez Mnémos, ça n’a pas marché.
— Ah bon, Il n’est pas paru en juillet dernier ?
— Si, mais sous un autre nom : Laurent Gidon.
— Je comprends mieux. Et pour pas devenir riche et célèbre, ça marche ?
— Là, oui. Total.
— Et un pseudo, ça empêche d’avoir passé 40 ans ?
— Non.