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Ca me rappelle que j'avais un jour détourné un des Alcools d'Apollinaire qui s'appelait "Chantre" et disait : "Et l'unique cordeau des trompettes marines..." en "Chancre", qui disait, lui : "Et l'inique corniaud aux narines en trompette...".
Bon je retourne au boulot. C'est bien chargé et pénible, en ce moment.
Ce ne sont pas quatrains, mais vous êtes tous les deux validés.
Ton poème d'Apollinaire, Captain, est celui que j'utilise quand on me dit qu'une histoire doit avoir trois actes (théorie absurde mais courante dans les powerpoints et sur les sites "apprenez à écrire") et qu'on donne des flopées d'exemples pour le prouver. Je rétorque que c'est artificiel et que je peux faire une histoire en trois actes avec n'importe quoi, y compris un poème en une ligne.
Acte 1 : Et l'unique cordeau : présentation du personnage, et de sa solitude, qui est le cœur du drame.
Acte 2 : des trompettes : le mystère s'épaissit, le personnage découvre qu'il est une trompette, alors qu'il a un cordeau, qui plus est unique ! Comment est-ce possible !
Acte 3 : marines : coup de théâtre ! Il n'est pas un trompette, il est une trompette marine ! Il est donc normal qu'il ait un cordeau unique ! Le personnage, ayant compris qui il était et accepté sa vraie nature, peut se mettre en quête des siens l'âme apaisée (fin ouverte) ou chante une note unique d'acceptation et de joie (fin fermée).
captainmarlowe écrit: Ca me rappelle que j'avais un jour détourné un des Alcools d'Apollinaire qui s'appelait "Chantre" et disait : "Et l'unique cordeau des trompettes marines..." en "Chancre", qui disait, lui : "Et l'inique corniaud aux narines en trompette...".
Bon je retourne au boulot. C'est bien chargé et pénible, en ce moment.