J'aime beaucoup ton anecdote : à la fin, on n'apprend pas le sens de la vie ! Eh eh eh ! Ben moi je l'ai bien aimée, ta nouvelle, avec son atmosphère bizarre de western steampunk et sa galerie de personnages hauts en couleurs... Et le ton général en était suffisamment bien trouvé pour que, loin de me dire que ça partait en sucette à la fin, je me suis dit que c'est exactement comme ça que cette nouvelle devait logiquement se terminer.
Je vois donc que nous sommes tous globalement d'accord : on veut s'émanciper, écrire librement, et c'est très dur. Pas dur parce qu'on nous reproche d'avoir échoué (je suis tout à fait prêt à reconnaître que je me plante lamentablement) mais parce qu'on nous reproche de ne pas avoir respecté le cahier des charges. Merde, les cahiers des charges, j'ai déjà ça au boulot, c'est pas pour me retrouver avec la même chose à la maison ! La brave dame qui écrivait à propos de mon pauvre petit nanar
Terre Zéro que j'aurais dû davantage utiliser la technique du "show, don't tell" n'a pas écrit : "il a essayé de faire autrement et il a lamentablement foiré", critique très recevable. Non, elle a en substance écrit que "show, don't tell", c'est obligatoire. Ben si c'est le cas, j'arrête !
Du coup, tes zombies poétiques, on ne peut les lire nulle part ?
Tu as beau dire, 2 ou 4 nouvelles par mois, avant même de se demander si toutes sont de qualité, c'est déjà un exploit ! Par ailleurs, je n'en ai pas lu tant sous ta plume, mais ce que j'ai lu est d'un niveau largement assez constant pour attendre la sortie suivant avec intérêt.
Ce qui me fait penser que j'ai reçu l'anthologie sur le merveilleux scientifique de Rivière Blanche. En la commandant, je l'avais trouvée un peu chère, mais je voulais lire tes nouvelles et soutenir cet effort d'édition méritant. Je n'avais pas saisi que c'était un gros pavé avec des tas d'illustrations genre Hetzel et tout un appareil critique. On en a en fait pour ses sous durement gagnés !
Par ailleurs, je n'ai fait pour l'instant que feuilleter les quelques pages d'introduction, mais d'être tombé par hasard sur mon nom dans une note de bas de page a achevé de me convaincre que c'était un achat judicieux !