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  • Cette présentation a été réalisée pour le webzine numéro 8 de Mots & Légendes pour l'article : Les femmes dans le cycle arthurien.


    C’est en voyant Excalibur, le film de John Boorman, que j’ai appris à aimer la légende arthurienne, un mythe riche et plein d’évocations prêt à enflammer l’esprit imaginatif. Par la suite, en lisant une partie des ouvrages aux sources du cycle, en découvrant d’autres aspects de la Table Ronde, j’en ai mesuré l’ampleur et le poids historique.
    Ma lecture récente des ouvrages de Marion Zimmer Bradley a ravivé cette flamme, malgré leurs défauts. C’est cette découverte qui m’a incité à rédiger cet article.
    À côté, j’écris, j’essaye du moins. Je raconte mes aventures sur mon blog, sorte de journal de bord sur l’avancée de mes textes, mes inspirations, bref, tout cet ensemble qui est pour moi une passion.

  • Né en 1971 à Tulles (Corrèze) Yvan Villeneuve fut un élève médiocre… (Hé !!!)… Oui il faut le dire… (ouais mais pas trop fort !). Il vivait dans un monde fait de super héros, de demoiselles en détresse, de dragons, de châteaux perdus dans les brumes, de… (ouais en clair et pour faire court des mondes imaginaires !)… Oui c’est ça ! (bin alors ! dis-le simplement !). Hum ! Préférant donc des mondes imaginaires à celui dans lequel nous sommes tous contraints de vivre, il développa un penchant très net pour le dessin…(c’est peu d’le dire !) seul moyen de réelle évasion qu’il trouva (ouais genre super limité le gars quoi ?). Il ne compte plus les heures passées à recopier les super-héros des plus illustres comics américain ni les longues heures passées à remplir des carnets entiers des personnages et autres créatures peuplant les univers merveilleux de Walt Disney (soupir !!!). Mais un jour la réalité le rattrapa et il fut soumis à un choix : travailler ou faire des études d’art ! Pour des raisons que nous passerons sous silence…(Mouais y’a intérêt !) il fit le choix le plus pratique, travailler ! Mais sans pour autant lâcher le crayon (bin si ! pour conduire, manger, prendre un bain, etc)… Oui évidemment ! Et les petits boulots s’enchainèrent pendant de looooongues années jusqu’au jour où il décida par l’impulsion de certains de ses proches de faire de sa passion son métier. Depuis la vie est certes moins paisible matériellement, mais ô combien plus gratifiante et enrichissante que par le passé… (ouaip ! je confirme !!). Il travaille désormais pour le jeu de rôle, la communication, l’édition, il fait quelques expositions, rencontre ses collaborateurs sur les conventions, au contact desquels il progresse humainement ainsi que dans son art et n’a de cesse d’apprendre. (Booorne toooo leeeeearne !!)

    Vous pouvez retrouver l’actualité d’Yvan Villeneuve sur son blog.

  • Né en 1960, Didier Normand découvre l’univers fantastiIllustration de Didier Normandqueen 1980 en feuilletant un livre de Frank Frazetta.  Trois ans plus tard, alors qu’il est entre-temps devenu instituteur, une boîte de peinture lui est offerte. Bien que dessinantdepuis toujours, il ne sait comment l’utiliser. La représentation des champs de lavandes de sa belle région provençale ne l’attire pas outre mesure, il préfère apprendre à peindre en reproduisant les tableaux de maître Frank, dont il commence à réunir tous les ouvrages. Viennent s’ajouter ceux de Boris Vallejo, Simon Bisley et bien d‘autres. L’illustration fantastique devient une passion qui le pousse à apprendre en autodidacte et à produire rapidement ses premières toiles originales.  
    Il utilise le plus souvent de la peinture à l’huile. Après avoir produit un crayonné, il le scanne et entreprend la recherche des couleurs avec photoshop. Le résultat est ensuite finalisé à la peinture sur une toile. Bien que de moins en moins utilisée, cette technique lui permet de garder un contact direct avec l’image et d’obtenir des effets qu’il ne retrouve pas avec une mise en couleur sur ordinateur.  
    Grâce à sa galerie sur internet : myspace.com/didiernormand des demandes émanants d’auteurs et d’éditeurs viennent encourager sa passion pour l’illustration fantastique. Rêves inespérés à ses débuts, des couvertures de  livres de fantasy portent à présent sa signature.

     

    Illustration de Didier Normand

     

     

  • Née en 1977, Alice Mazuay a tellement déménagé qu’elle ne se sent d’autre attache que la langue française. Dévoreuse de livres et passionnée d’imaginaire, elle ne passera de l’autre côté du miroir qu’après une immobilisation forcée. Depuis, dès qu’elle parvient à se dégager un peu de temps au milieu de ses activités professionnelles et familiales, elle répond à quelques appels à textes pour ce qu’elle appelle ses « exercices d’écriture ». Encore surprise de ses premiers succès, elle partage ses univers et ses lectures sur son blog.

     

  • Étudiant pour devenir travailleur social, Florent Lenhardt a bientôt 27 ans.
    Il aime : les mythes et légendes de toute l’Europe. Il aime la SF en général avec un goût prononcé pour l’anticipation. Il aime également la glace au goudron et les promenades en forêt. Et le Folk-metal. Il vit actuellement en Finlande où il se caille les meules s’apprête à conclure un cycle d’anticipation uchronique sur l’avenir sombre des États Unis d’Europe. Vous pouvez suivre tout ça avec curiosité et intérêt, il n’en doute pas, sur www.pax-europae.eu.

  • Florent Lenhardt… oui, c’était déjà lui la dernière fois, bien que cette fois il affiche 22 ans au compteur… mais cette fois son texte est différent. Il laisse de côté le temps d’une nouvelle les grandes batailles, les assauts et l’action pour s’aventurer dans un genre différent, plus personnel, plus intime (non, nous n’avons pas dit intimiste ^^ ) et à la fois plus casse-gueule, du coup plus angoissant à présenter aussi. Et je vais m’arrêter là de parler à la troisième personne façon Roi de France « Nous, Florent Lenhardt », vous voyez le genre… Bonne lecture, et à bientôt… si l’inspiration me vient, si j’ai le temps, et si Mars est aligné avec Vénus dans mon deuxième décan.

  • Les voyages dans le temps sont une marotte de la science-fiction. De Wells à Poul Anderson, il y a déjà de quoi faire. Pourtant, c'est la télévision qui m'a inspiré cette nouvelle.
    Je suis fan de la série télé Doctor Who, plus particulièrement de la période du duo Tennant/Davies. Une série basée sur les voyages temporels et dans l'espace, qui s'amuse à l'occasion à revisiter l'Histoire et ses recoins. On y croise des personnages célèbres, comme dans le cadre de la nouvelle qui nous occupe ici. La structure du texte peut faire penser à l'épisode 4 de la saison 2 : The Girl in the Fireplace, qui traitait de la vie de Madame de Pompadour.
    J'y ai apporté un contexte plus grave et une conclusion que je voulais douce-amère. Le duo principal, proche l'un de l'autre mais différents, donnent un rythme particulier à la nouvelle avec l'aide de notre guest star. C'est surtout l'alternance de périodes et d'interlocuteurs qui offre un texte tourné vers l'action, mais pas dénué d'un peu de fond.
    La science-fiction est au cœur de mes projets du moment : je mets la touche finale à un roman de space opera intitulé le Temps des Tyrans, projet que je présente sur mon blog.

  • En y réfléchissant, j’ai lu peu de livres sur les pirates en 24 ans. Petit, j’ai dévoré l’Île aux Trésors de Stevenson à plusieurs reprises et, depuis, je me suis contenté de quelques récits de corsaires au cours de ma formation en Histoire – cinq ans, tout de même. Je vous conseille, si vous avez le temps, de vous pencher sur l’histoire de Port Royal qui est très intéressante.
    Mais je m’égare. En fait, je crois que mon attrait récent pour la navigation (j’ai publié également une courte nouvelle, appelée les Vérités de Paddy sur OutreMonde) vient de ma lecture de la trilogie Des tyrans et des rois de John Marco. On y découvre, dans le deuxième livre, l’opposition fratricide entre deux marins qui vont se livrer une lutte à mort. La force de cette histoire m’a marqué, même si la conclusion du cycle est globalement assez décevante. Elle m’a poussé à tenter d’écrire sur le sujet, en tout cas.
    J’aime parler de cette dualité entre deux hommes qui sont proches et que tout finit par séparer. J’ai hérité cela, je pense, de ma passion pour le cinéaste hong-kongais John Woo, dont c’est une thématique phare. Peut-être parce qu’on s’est tous senti un jour trahi par un proche, on peut comprendre la portée universelle de ce sujet douloureux.
    Cette petite incartade maritime ne m’empêche pas de continuer à développer un texte long autour de Favori des Dieux, première nouvelle publiée dans Mots et Légendes, mais aussi de travailler sur du Space Opera à côté.

  • Virginie, pourrais-tu te présenter en quelques mots à nos lecteurs ?
    Je travaille dans une école Primaire et essaie de partager le temps qu'il me reste entre mes enfants et mes responsabilités. Cela ne me laisse pas assez de temps pour me consacrer pleinement au dessin et découvrir d'autres techniques, me perfectionner dans d'autres méthodes, m'améliorer, ect... J'aurais aimé être intervenante en arts plastiques mais j'ai pris un chemin différent, ce qui ne m'empêche pas de partager ma passion en dispensant quelques heures sur mon temps de travail aux élèves de mon École.  Et là, c'est que du bonheur !

    Comment t'est venu le goût du dessin, à quel âge ?
    Je dessine depuis l'adolescence, avec l'écriture de poème, ça m'a aidé à m'exprimer et à faire passer mes émotions.

    Comment abordes-tu la création d'un dessin ? Comment te vient l'inspiration ?
    Un peu au coup de cœur. Quand je lis un thème, une nouvelle, un poème, et que ça me parle, soit j'accroche de suite et je visualise la scène, ce que je vois à travers l'histoire, soit je pioche des images se rapprochant le plus de ce que je veux retranscrire et je les mets « à ma sauce » , y rajoutant les détails ou expressions les plus appropriés. Ce que j'aime dans ces cas là, c'est réussir à éveiller l'intérêt, les sentiments de celui qui la regarde afin qu'il ait envie d'en savoir plus.
    Par contre, si je n'accroche pas, je peux aussi dessiner mais l'inspiration manquera et cela risque de se ressentir. Dans ce cas là, je préfère m'abstenir.

    Quel est ton endroit favori pour dessiner ? As-tu des rituels ?
    Mon bureau d'angle, dans la salle, partagé en coin pc et coin dessin, les murs autour recouverts de cartes et illustrations de talentueux artistes de Mots et Légendes, rencontrés sur des Festivals.
    Les crayons à portée de doigts ! Mes morceaux de gomme mie de pain, une feuille sur ma pochette cartonnée, tenue avec deux pinces à dessin.... Quelques images sur mon pc, devant mes yeux pour me rapprocher au mieux de ce que je veux faire... Et c'est parti !

    Quels sont tes illustrateurs favoris ? Influencent-ils tes dessins ?
    Je pourrais citer Sandrine Gestin, qui m'a donné le goût et l'envie de dessiner davantage. J'aime la douceur, la finesse et la fluidité de ses œuvres.
    Également, Krystal Camprubi, d'une gentillesse et d'un talent rare. Ses créations sont magnifiques. Mélanie Delon, Loisel, Mougérou, ect...

    As-tu un dessin dont tu es particulièrement fière ?Voudrais-tu nous le montrer ?
    Oui, une reprise d'une photo, la femme voilée. Un dessin très significatif d'une période de ma vie.
    Femme voilée de Virginie Jaydem
    Est-ce que tu as un style de dessin que tu préfères ? Y a-t-il des projets d'illustration que tu refuserais ?
    J'ai une préférence pour les portraits, visage de femme ou d'enfant. Une émotion à faire passer, des choses à ressentir.
    Je refuserais à partir du moment ou ça me semble hors de portée, trop professionnel pour moi, petite amatrice. Et si le récit ne me touche pas à la première lecture.

    Quels sont tes projets ?
    En matière de dessin, passer à la colo. Vraiment, je n'ai pas le temps et ça me désespère. J'aimerais réussir à m'y mettre vraiment, et trouver un « mentor » qui pourrait me guider un peu.

    Pour conclure, qu'as-tu envie de nous dire ?
    J'espère que mes dessins, mes crayonnés vous auront plu et que l'année qui vient me permettra de passer enfin de nouvelles étapes en matière de dessin, de davantage m'investir dans des projets créatifs qui me tiennent à cœur.

    Vous pouvez retrouver l'univers de Virginie Jaydem sur son blog : http://virginie-jaydem.fr

     

  • Après des études en métiers d’art, arts appliqués puis arts graphiques, Martine Fassier s’est dirigée vers l’illustration. Du dessin à la calligraphie, en passant par le volume et la photographie, elle est toujours en quête de nouvelles alliances graphiques, reflétant ses inspirations de toujours. Celles des Symbolistes et Préraphaélites, des mythes ancestraux et autres contes de sa jeunesse, sans oublier le domaine cinématographique.
    Les visiteurs de ses expositions définissent souvent ses volumes comme steampunk cabossé, empreint de la magie d’un futur passé.