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  • Cette présentation a été réalisée pour le webzine numéro 8 de Mots & Légendes pour l'article : Les femmes dans le cycle arthurien.


    C’est en voyant Excalibur, le film de John Boorman, que j’ai appris à aimer la légende arthurienne, un mythe riche et plein d’évocations prêt à enflammer l’esprit imaginatif. Par la suite, en lisant une partie des ouvrages aux sources du cycle, en découvrant d’autres aspects de la Table Ronde, j’en ai mesuré l’ampleur et le poids historique.
    Ma lecture récente des ouvrages de Marion Zimmer Bradley a ravivé cette flamme, malgré leurs défauts. C’est cette découverte qui m’a incité à rédiger cet article.
    À côté, j’écris, j’essaye du moins. Je raconte mes aventures sur mon blog, sorte de journal de bord sur l’avancée de mes textes, mes inspirations, bref, tout cet ensemble qui est pour moi une passion.

  • Né en 1971 à Tulles (Corrèze) Yvan Villeneuve fut un élève médiocre… (Hé !!!)… Oui il faut le dire… (ouais mais pas trop fort !). Il vivait dans un monde fait de super héros, de demoiselles en détresse, de dragons, de châteaux perdus dans les brumes, de… (ouais en clair et pour faire court des mondes imaginaires !)… Oui c’est ça ! (bin alors ! dis-le simplement !). Hum ! Préférant donc des mondes imaginaires à celui dans lequel nous sommes tous contraints de vivre, il développa un penchant très net pour le dessin…(c’est peu d’le dire !) seul moyen de réelle évasion qu’il trouva (ouais genre super limité le gars quoi ?). Il ne compte plus les heures passées à recopier les super-héros des plus illustres comics américain ni les longues heures passées à remplir des carnets entiers des personnages et autres créatures peuplant les univers merveilleux de Walt Disney (soupir !!!). Mais un jour la réalité le rattrapa et il fut soumis à un choix : travailler ou faire des études d’art ! Pour des raisons que nous passerons sous silence…(Mouais y’a intérêt !) il fit le choix le plus pratique, travailler ! Mais sans pour autant lâcher le crayon (bin si ! pour conduire, manger, prendre un bain, etc)… Oui évidemment ! Et les petits boulots s’enchainèrent pendant de looooongues années jusqu’au jour où il décida par l’impulsion de certains de ses proches de faire de sa passion son métier. Depuis la vie est certes moins paisible matériellement, mais ô combien plus gratifiante et enrichissante que par le passé… (ouaip ! je confirme !!). Il travaille désormais pour le jeu de rôle, la communication, l’édition, il fait quelques expositions, rencontre ses collaborateurs sur les conventions, au contact desquels il progresse humainement ainsi que dans son art et n’a de cesse d’apprendre. (Booorne toooo leeeeearne !!)

    Vous pouvez retrouver l’actualité d’Yvan Villeneuve sur son blog.

  • Né en 1960, Didier Normand découvre l’univers fantastiIllustration de Didier Normandqueen 1980 en feuilletant un livre de Frank Frazetta.  Trois ans plus tard, alors qu’il est entre-temps devenu instituteur, une boîte de peinture lui est offerte. Bien que dessinantdepuis toujours, il ne sait comment l’utiliser. La représentation des champs de lavandes de sa belle région provençale ne l’attire pas outre mesure, il préfère apprendre à peindre en reproduisant les tableaux de maître Frank, dont il commence à réunir tous les ouvrages. Viennent s’ajouter ceux de Boris Vallejo, Simon Bisley et bien d‘autres. L’illustration fantastique devient une passion qui le pousse à apprendre en autodidacte et à produire rapidement ses premières toiles originales.  
    Il utilise le plus souvent de la peinture à l’huile. Après avoir produit un crayonné, il le scanne et entreprend la recherche des couleurs avec photoshop. Le résultat est ensuite finalisé à la peinture sur une toile. Bien que de moins en moins utilisée, cette technique lui permet de garder un contact direct avec l’image et d’obtenir des effets qu’il ne retrouve pas avec une mise en couleur sur ordinateur.  
    Grâce à sa galerie sur internet : myspace.com/didiernormand des demandes émanants d’auteurs et d’éditeurs viennent encourager sa passion pour l’illustration fantastique. Rêves inespérés à ses débuts, des couvertures de  livres de fantasy portent à présent sa signature.

     

    Illustration de Didier Normand

     

     

  • Née en 1977, Alice Mazuay a tellement déménagé qu’elle ne se sent d’autre attache que la langue française. Dévoreuse de livres et passionnée d’imaginaire, elle ne passera de l’autre côté du miroir qu’après une immobilisation forcée. Depuis, dès qu’elle parvient à se dégager un peu de temps au milieu de ses activités professionnelles et familiales, elle répond à quelques appels à textes pour ce qu’elle appelle ses « exercices d’écriture ». Encore surprise de ses premiers succès, elle partage ses univers et ses lectures sur son blog.

     

  • Étudiant pour devenir travailleur social, Florent Lenhardt a bientôt 27 ans.
    Il aime : les mythes et légendes de toute l’Europe. Il aime la SF en général avec un goût prononcé pour l’anticipation. Il aime également la glace au goudron et les promenades en forêt. Et le Folk-metal. Il vit actuellement en Finlande où il se caille les meules s’apprête à conclure un cycle d’anticipation uchronique sur l’avenir sombre des États Unis d’Europe. Vous pouvez suivre tout ça avec curiosité et intérêt, il n’en doute pas, sur www.pax-europae.eu.

  • Florent Lenhardt… oui, c’était déjà lui la dernière fois, bien que cette fois il affiche 22 ans au compteur… mais cette fois son texte est différent. Il laisse de côté le temps d’une nouvelle les grandes batailles, les assauts et l’action pour s’aventurer dans un genre différent, plus personnel, plus intime (non, nous n’avons pas dit intimiste ^^ ) et à la fois plus casse-gueule, du coup plus angoissant à présenter aussi. Et je vais m’arrêter là de parler à la troisième personne façon Roi de France « Nous, Florent Lenhardt », vous voyez le genre… Bonne lecture, et à bientôt… si l’inspiration me vient, si j’ai le temps, et si Mars est aligné avec Vénus dans mon deuxième décan.

  • Les voyages dans le temps sont une marotte de la science-fiction. De Wells à Poul Anderson, il y a déjà de quoi faire. Pourtant, c'est la télévision qui m'a inspiré cette nouvelle.
    Je suis fan de la série télé Doctor Who, plus particulièrement de la période du duo Tennant/Davies. Une série basée sur les voyages temporels et dans l'espace, qui s'amuse à l'occasion à revisiter l'Histoire et ses recoins. On y croise des personnages célèbres, comme dans le cadre de la nouvelle qui nous occupe ici. La structure du texte peut faire penser à l'épisode 4 de la saison 2 : The Girl in the Fireplace, qui traitait de la vie de Madame de Pompadour.
    J'y ai apporté un contexte plus grave et une conclusion que je voulais douce-amère. Le duo principal, proche l'un de l'autre mais différents, donnent un rythme particulier à la nouvelle avec l'aide de notre guest star. C'est surtout l'alternance de périodes et d'interlocuteurs qui offre un texte tourné vers l'action, mais pas dénué d'un peu de fond.
    La science-fiction est au cœur de mes projets du moment : je mets la touche finale à un roman de space opera intitulé le Temps des Tyrans, projet que je présente sur mon blog.

  • En y réfléchissant, j’ai lu peu de livres sur les pirates en 24 ans. Petit, j’ai dévoré l’Île aux Trésors de Stevenson à plusieurs reprises et, depuis, je me suis contenté de quelques récits de corsaires au cours de ma formation en Histoire – cinq ans, tout de même. Je vous conseille, si vous avez le temps, de vous pencher sur l’histoire de Port Royal qui est très intéressante.
    Mais je m’égare. En fait, je crois que mon attrait récent pour la navigation (j’ai publié également une courte nouvelle, appelée les Vérités de Paddy sur OutreMonde) vient de ma lecture de la trilogie Des tyrans et des rois de John Marco. On y découvre, dans le deuxième livre, l’opposition fratricide entre deux marins qui vont se livrer une lutte à mort. La force de cette histoire m’a marqué, même si la conclusion du cycle est globalement assez décevante. Elle m’a poussé à tenter d’écrire sur le sujet, en tout cas.
    J’aime parler de cette dualité entre deux hommes qui sont proches et que tout finit par séparer. J’ai hérité cela, je pense, de ma passion pour le cinéaste hong-kongais John Woo, dont c’est une thématique phare. Peut-être parce qu’on s’est tous senti un jour trahi par un proche, on peut comprendre la portée universelle de ce sujet douloureux.
    Cette petite incartade maritime ne m’empêche pas de continuer à développer un texte long autour de Favori des Dieux, première nouvelle publiée dans Mots et Légendes, mais aussi de travailler sur du Space Opera à côté.

  • Virginie, pourrais-tu te présenter en quelques mots à nos lecteurs ?
    Je travaille dans une école Primaire et essaie de partager le temps qu'il me reste entre mes enfants et mes responsabilités. Cela ne me laisse pas assez de temps pour me consacrer pleinement au dessin et découvrir d'autres techniques, me perfectionner dans d'autres méthodes, m'améliorer, ect... J'aurais aimé être intervenante en arts plastiques mais j'ai pris un chemin différent, ce qui ne m'empêche pas de partager ma passion en dispensant quelques heures sur mon temps de travail aux élèves de mon École.  Et là, c'est que du bonheur !

    Comment t'est venu le goût du dessin, à quel âge ?
    Je dessine depuis l'adolescence, avec l'écriture de poème, ça m'a aidé à m'exprimer et à faire passer mes émotions.

    Comment abordes-tu la création d'un dessin ? Comment te vient l'inspiration ?
    Un peu au coup de cœur. Quand je lis un thème, une nouvelle, un poème, et que ça me parle, soit j'accroche de suite et je visualise la scène, ce que je vois à travers l'histoire, soit je pioche des images se rapprochant le plus de ce que je veux retranscrire et je les mets « à ma sauce » , y rajoutant les détails ou expressions les plus appropriés. Ce que j'aime dans ces cas là, c'est réussir à éveiller l'intérêt, les sentiments de celui qui la regarde afin qu'il ait envie d'en savoir plus.
    Par contre, si je n'accroche pas, je peux aussi dessiner mais l'inspiration manquera et cela risque de se ressentir. Dans ce cas là, je préfère m'abstenir.

    Quel est ton endroit favori pour dessiner ? As-tu des rituels ?
    Mon bureau d'angle, dans la salle, partagé en coin pc et coin dessin, les murs autour recouverts de cartes et illustrations de talentueux artistes de Mots et Légendes, rencontrés sur des Festivals.
    Les crayons à portée de doigts ! Mes morceaux de gomme mie de pain, une feuille sur ma pochette cartonnée, tenue avec deux pinces à dessin.... Quelques images sur mon pc, devant mes yeux pour me rapprocher au mieux de ce que je veux faire... Et c'est parti !

    Quels sont tes illustrateurs favoris ? Influencent-ils tes dessins ?
    Je pourrais citer Sandrine Gestin, qui m'a donné le goût et l'envie de dessiner davantage. J'aime la douceur, la finesse et la fluidité de ses œuvres.
    Également, Krystal Camprubi, d'une gentillesse et d'un talent rare. Ses créations sont magnifiques. Mélanie Delon, Loisel, Mougérou, ect...

    As-tu un dessin dont tu es particulièrement fière ?Voudrais-tu nous le montrer ?
    Oui, une reprise d'une photo, la femme voilée. Un dessin très significatif d'une période de ma vie.
    Femme voilée de Virginie Jaydem
    Est-ce que tu as un style de dessin que tu préfères ? Y a-t-il des projets d'illustration que tu refuserais ?
    J'ai une préférence pour les portraits, visage de femme ou d'enfant. Une émotion à faire passer, des choses à ressentir.
    Je refuserais à partir du moment ou ça me semble hors de portée, trop professionnel pour moi, petite amatrice. Et si le récit ne me touche pas à la première lecture.

    Quels sont tes projets ?
    En matière de dessin, passer à la colo. Vraiment, je n'ai pas le temps et ça me désespère. J'aimerais réussir à m'y mettre vraiment, et trouver un « mentor » qui pourrait me guider un peu.

    Pour conclure, qu'as-tu envie de nous dire ?
    J'espère que mes dessins, mes crayonnés vous auront plu et que l'année qui vient me permettra de passer enfin de nouvelles étapes en matière de dessin, de davantage m'investir dans des projets créatifs qui me tiennent à cœur.

    Vous pouvez retrouver l'univers de Virginie Jaydem sur son blog : http://virginie-jaydem.fr

     

  • Après des études en métiers d’art, arts appliqués puis arts graphiques, Martine Fassier s’est dirigée vers l’illustration. Du dessin à la calligraphie, en passant par le volume et la photographie, elle est toujours en quête de nouvelles alliances graphiques, reflétant ses inspirations de toujours. Celles des Symbolistes et Préraphaélites, des mythes ancestraux et autres contes de sa jeunesse, sans oublier le domaine cinématographique.
    Les visiteurs de ses expositions définissent souvent ses volumes comme steampunk cabossé, empreint de la magie d’un futur passé.

  • Née en 1974 en région parisienne, Martine Fassier alias martinefa débute ses études en métiers d’art, arts appliqués puis arts graphiques, elle se dirige ensuite vers l’illustration.

    Du dessin à la calligraphie, en passant par le volume et la photographie, Martine est constamment en quête de nouvelles alliances graphiques, reflétant ses aspirations de toujours.
    Celles des Symbolistes et Préraphaélites, la plupart des œuvres enfermées dans les plus grands musées, celui de la Nature également, théâtre de longues heures passées en solitaire. Les mythes ancestraux et contes de sa jeunesse, sans oublier le domaine cinématographique avec Charlie Chaplin et Buster Keaton, jusqu’à Tim Burton et Alex Proyas, auront également un rôle déterminant dans son apprentissage en autodidacte.

    Des contrats en tant que graphiste/sculpteur dans des agences de jeux de rôles, maquettiste ou accessoiriste pour le domaine télévisuel, lui permettent d’acquérir toujours plus de techniques, afin de les appliquer au service de l’illustration, sa principale motivation. Elle se décide d’ailleurs à publier ses projets d’édition par elle-même, en commençant par « Fabliaux et autres chimères » puis son tout premier art book « Ze Artbook » regroupant pour la première fois une bonne dizaine d’années de travaux. Martinefa travaille actuellement sur son prochain ouvrage illustré qui devrait sortir à la fin de l’année 2009.


    Martine Fassier répond au questionnaire de Proust :

    1. Ma vertu préférée : Le courage
    2. Le principal trait de mon caractère : Rêveuse
    3. La qualité que je préfère chez les hommes : L’intégrité
    4. La qualité que je préfère chez les femmes : La patience
    5. Mon principal défaut : Je suis sensible
    6. Ma principale qualité : Je suis sensible !
    7. Ce que j'apprécie le plus chez mes amis : Le soutien
    8. Mon occupation préférée : Contempler la Nature
    9. Mon rêve de bonheur : Faire rêver
    10. Quel serait mon plus grand malheur ? : Devenir non-voyante
    11. À part moi -même qui voudrais-je être ? : Un animal heureux
    12. Le pays où j'aimerais vivre : Où la Nature domine
    13. La couleur que je préfère : Noir
    14. La fleur que je préfère : Arôme
    15. L'oiseau que je préfère : Corbeau, merle, rouge-gorge, héron…
    16. Mes auteurs favoris en prose : Poe, Troyat
    17. Mes poètes préférés : Baudelaire
    18. Mes héros dans la fiction : /
    19. Mes héroïnes favorites dans la fiction : /
    20. Mes compositeurs préférés : Brahms, Vivaldi, Mozart, Beethoven, Satie…
    21. Mes peintres préférés : Alma Tadema, Waterhouse, De Vinci, Mucha, Whistler…
    22. Mes héros dans la vie réelle : Celui qui me supporte chaque jour
    23. Mes héroïnes préférées dans la vie réelle : Ma mère
    24. Mes héros dans l'histoire : /
    25. Ce que je déteste le plus : L’intolérance
    26. Le personnage historique que je déteste le plus : /
    27. Les faits historiques que je méprise le plus : Les guerres de toute forme
    28. Le fait militaire que j'estime le plus : /
    29. La réforme que j'estime le plus : /
    30. Le don de la nature que je voudrais avoir : Nager en profondeur
    31. Comment j'aimerais mourir : En ayant accompli beaucoup
    32. L'état présent de mon esprit : En quête d’harmonie
    33. La faute qui m'inspire le plus d'indulgence : L’oubli
    34. Ma devise : Avoir toujours un but

  • Né en 1979 à Pompey, petite ville près de Nancy en Lorraine, tout jeune déjàil se passionne pour le dessin. Toute son adolescence se forge autour de cettediscipline, des films Walt Disney, auxquels il voue un culte sans aucune mesure.
    Doté d'un bagage dans le commerce et la logistique, il a préféré se lancer à corpsperdu dans sa passion pour en faire son métier.Il puise son inspiration dans la musique, notamment les bandes originales de filmset de jeux vidéos, le métal symphonique. Mais aussi dans le cinéma, avec, par exemplele Seigneur des Anneaux ou encore Narnia, des univers, des lieux où Alexandre établirait volontiers son pied-à-terre si, par chance, ils existaient.
    D’autres illustrateurs ou animateurs 2D l’inspirent : Glen Keane, Tetsuya Nomura, Alan Lee, Brom, Alex Ross, John Howe pour ne citer qu’eux…

    Depuis 2006, il travaille pour diverses maisons d'éditions dans le domaine littéraire, orienté principalement dans l'imaginaire, mais aussi dans le milieu des jeux de société,du jeu de rôle, pour la télévision (Nolife), pour la presse (Role Playing Game,Jeu De Rôle magazine…), la musique et prochainement le jeu vidéo.

    Depuis 2009 : une boutique de reproductions de ses œuvres existe sur le net. Si vous désirez une illustration que vous voudriez précisément, il vous suffit de le contacter à l'adresse ci-dessous.

    Son mail pour les professionnels et les particuliers : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
    La boutique : http://www.doseima.kingeshop.com
    Son portfolio : http://pagesperso-orange.fr/alexandre.dainche
    Son projet en association avec l’illustratrice Magali Villeneuve : http://projet.ldt.over-blog.com


    Alexandre Dainche répond au questionnaire de Proust

    1. Ma vertu préférée : Sagesse
    2. Le principal trait de mon caractère : passionné
    3. La qualité que je préfère chez les hommes : Honnêteté
    4. La qualité que je préfère chez les femmes : Honnêteté
    5. Mon principal défaut : trop passionné ?
    6. Ma principale qualité : honnête
    7. Ce que j'apprécie le plus chez mes amis : L'amitié sincère qu'ils me portent.
    8. Mon occupation préférée : Dessiner, voire jouer aux jeux vidéos
    9. Mon rêve de bonheur : Ce que je vis au jour d'aujourd'hui
    10. Quel serait mon plus grand malheur ? : n'en parlons pas, cela pourrait porter malheur !^^
    11. À part moi -même qui voudrais-je être ? : personne, vouloir être quelqu'un d'autre signifierait envier cette personne, or je n'envie personne. :) Chacun sa vie et construisons-la du mieux que l'on peut.
    12. Le pays où j'aimerais vivre : le Japon, l'Irlande, des pays avec une culture ou/et une mythologie très forte mais je suis bien en France. :)
    13. La couleur que je préfère :
    14. La fleur que je préfère :
    15. L'oiseau que je préfère :
    16. Mes auteurs favoris en prose :
    17. Mes poètes préférés :
    18. Mes héros dans la fiction :
    19. Mes héroïnes favorites dans la fiction :
    20. Mes compositeurs préférés :
    21. Mes peintres préférés : y en a tellement...
    22. Mes héros dans la vie réelle :
    23. Mes héroïnes préférées dans la vie réelle :
    24. Mes héros dans l'histoire :
    25. Ce que je déteste le plus : la malhonnêteté ou les gens faux.
    26. Le personnage historique que je déteste le plus :
    27. Les faits historiques que je méprise le plus :
    28. Le fait militaire que j'estime le plus :
    29. La réforme que j'estime le plus :
    30. Le don de la nature que je voudrais avoir : aucun spécifiquement. Peut-être un ventre sans fond pour manger à volonté. ^^
    31. Comment j'aimerais mourir : en dormant dans les bras de ma compagne.
    32. L'état présent de mon esprit : boosté car j'ai plein de boulot à faire.
    33. La faute qui m'inspire le plus d'indulgence :
    34. Ma devise : Ne te mens pas à toi-même et suis toujours la voie de l'honnêteté.

  • Pourrais-tu te présenter en quelques mots à nos lecteurs ?
    Je m’appelle Grégory Covin, j’ai 37 ans et vis à Rouen. J’écris des nouvelles depuis l’âge de 18 ans, envie qui m’est venue quand j’ai cessé de mettre au point des scénarii de jeux de rôles avec mes amis (L’appel de Cthulhu, Dongeons and Dragons, etc.) parce qu’il devenait alors difficile de se réunir. Plus jeune, je lisais des Livres dont vous êtes le héros, ce qui m’a initié d’une certaine façon à la construction et aux possibilités qui entourent un récit. C’est bien entendu grâce à Internet que j’ai décidé de m’essayer à des concours de nouvelles. Ma première publication date de 2003, dans Science-fiction Magazine, avec le texte En regardant passer le train. L’histoire d’un homme qui voit une vache à la fenêtre du deuxième étage de son appartement (rire gêné ).
    Je tente tout autant d’être publié sur des supports papiers et virtuels, ces derniers permettant presque toujours d’avoir un retour des lecteurs. Ils sont aussi généralement plus nombreux. Je n’écris que du fantastique, quel que soit le genre. Je suis incapable de mettre en scène un polar classique par exemple. J’ai imaginé un texte affilié à Conan qui a été publié dans une anthologie chez Eons, mais j’aime aussi passer dans le registre de la science-fiction ou du fantastique contemporain. Même si mon domaine de prédilection, en lien à mes premières lectures, est celui de la terreur/horreur.

    Comment abordes-tu la création d’un texte ? Comment te vient l’inspiration ?
    L’inspiration me vient très vite, sans raison particulière. J’ai presqu’aussitôt des images fortes des scènes principales du récit, un peu comme la bande-annonce d’un film. Le vrai travail consiste plutôt à se détacher de ces premières idées pour construire un récit plus original qui étonnera le lecteur. À partir de ce moment, l’inspiration est une suite de portes entr’ouvertes derrière lesquelles je ne sais pas où je vais ou ce que je vais trouver. Je cherche toujours à me surprendre comme je cherche à surprendre le lecteur. Rien ne doit couler de source, ou être évident, pour le lecteur comme pour moi. D’où une prise de risques qui se renouvelle régulièrement. Et qui est excitante.

    Quel est ton endroit favori pour écrire ? As-tu des rituels ?
    J’écris dans la salle à manger, sur un petit bureau informatique. J’ai juste rajouté un clavier classique à mon pc portable, parce que je suis incapable d’écrire sur un clavier étroit.

    As-tu un texte dont tu es particulièrement fier ?
    Il y a des textes plus originaux que d’autres, mais tous m’ont procuré du plaisir et m’ont fait progresser. Je suis surtout fier quand un lecteur me dit avoir aimé mon récit. C’est plus par les yeux des autres que la magie fonctionne, dans ces moments-là. Après, il est vrai qu’on n’oublie jamais son premier texte publié, ni son premier roman. Je dirais juste que j’aurais bien du mal aujourd’hui à rejeter un œil à mes premiers écrits, mais je n’en suis pas moins fier.

    Quels sont tes auteurs favoris ? Influencent-ils tes écrits ?
    Gamin, je lisais H. P. Lovecraft, mais j’ai vraiment été fan de Graham Masterton (j’ai eu l’honneur d’être publié avec lui dans le numéro 3 de Borderline). J’ai bien entendu lu la majeure partie des livres de Stephen King (encore une fois, je suis principalement un lecteur de terreur, je m’intéresse finalement assez peu au reste de la publication fantastique). J’ai beaucoup aimé les Hawkmoon de Moorcock tout comme son Elric, et ai dévoré la Bellegariade et la Mallorée de David Eddings (que je préfère d’ailleurs au Seigneur des Anneaux).
    Aujourd’hui, mes lectures sont plus disparates, et je suis devenu difficile. J’ai parfois bien du mal à aimer ce que je lis. Sans doute parce que je pense que les auteurs ne prennent pas assez de risques et que les livres ont tendance à tous raconter la même chose.

    Quels sont tes projets ?
    J’attends actuellement des réponses d’éditeurs sur un roman d’Heroïc fantasy, tout en corrigeant le second tome que je viens de terminer. Comme partout, les places sont chères. Mais qui ne tente rien n’a rien, pas vrai ?

    Pour conclure, qu’as-tu envie de nous dire ?
    J’espère que les lecteurs apprécieront cette petite histoire de terreur. J’ai pris beaucoup de plaisir à l’écrire, à sentir ses personnages s’enfoncer dans les eaux noires du récit. Et j’espère être encore présent pour un prochain webzine en provenance du Royaume.

     

  • Bon alors, si tu nous parlais un peu de toi ?
    Je m’appelle Grégory Covin, j’ai 37 ans et écris depuis grosso modo l’âge de 12 ans. J’ai commencé à apprécier le fantastique via les Livres dont vous êtes le héros. J’adorais plus particulièrement la Voie du Tigre, aventures lors desquelles on tenait le rôle d’un ninja (j’avais moi-même un shuriken et un livre sur le Ninjutsu, pour comprendre l’art de ces assassins de l’ombre). Mais les lectures qui m’ont vraiment influencé sont celles de Lovecraft, bien que j’aie surtout apprécié celles de ses fils spirituels comme Brian Lumley. Puis, en dehors de Stephen King qui est un passage obligé, je suis passé à Graham Masterton. Lui-même influencé par Lovecraft (Manitou). La grosse claque. C’est devenu mon maître spirituel. J’ai eu la chance d’être publié à ses côtés dans Borderline 3.

    Et tu as commencé à écrire des récits fantastiques dès 12 ans ?
    En fait, j’ai commencé à écrire des scénarios de jeux de rôles. L’Appel de Cthulhu bien sûr, mais du Dongeons and Dragons, Vampire la Mascarade, etc. Cela a été un bon moyen de comprendre les mécanismes qui font avancer l’histoire, qui intriguent et stressent le lecteur, qui donnent donc envie de tourner la page, puisqu’il fallait que mes joueurs soient constamment dans l’action. Mais c’est arrivé à 18 ans, au moment d’aller à la Fac, que j’ai entamé l’écriture de nouvelles. La période « jeu de rôles » s’étant terminée, parce qu’il devenait difficile de se voir entre amis pendant plusieurs heures pour jouer, il a donc fallu que je trouve un autre moyen de conter les idées que j’avais en tête. Une fois dompté le clavier pour ne pas mettre deux minutes pour trouver les touches, le plaisir a été immédiat.

    Tu t’es donc spécialisé dans le genre « terreur, horreur » ?
    Oui, au début. Pour en avoir beaucoup lu, je connaissais les codes, donc trouver l’idée n’était pas forcément difficile. Je pouvais donc chercher mon style, la façon d’articuler le tout. De bien raconter la chose. Dur de marier les deux au début. Une bonne idée mal racontée, ou une belle plume déployant une idée banale, c’est dommage. Je me suis donc efforcé de m’améliorer, ce que je fais toujours, un texte après l’autre. Mais avec les années, une forme de lassitude commence à naître, j’ai donc expérimenté d’autres genres. Écrire permet aussi de se poser plus finement des questions d’ordre personnel. J’ai écris sur la religion, la vie après la mort, l’existence de Dieu. Le fait de devoir mettre des mots sur la moindre idée oblige à réfléchir jusqu’au bout à chaque concept. Et me pousse donc vers une vraie réflexion. Après cela, j’ai écrit un peu de science-fiction. C’est de cette manière que j’ai eu mon premier texte publié dans une revue (Science-fiction Magazine 38 – En regardant passer le train). Depuis quelques années, j’écris principalement des nouvelles ou des romans d’Heroic Fantasy. L’une d’elles a été publiée dans une anthologie chez Eons (Les Mangeurs des sables in Les enfants de Conan). Le tout espacé de courts récits en lien à des concours de nouvelles.

    Comment te viennent les idées ?
    Quand je réponds à un appel à textes, j’obéis à la demande. Je pars d’une base solide, soit des fondations simples, voire banales. Puis j’essaie de partir vers quelque chose qui ne viendra pas à l’esprit du lecteur. L’originalité ne vient donc jamais de la base, mais du sommet. Quand j’écris pour moi par contre, j’expérimente, je ne me donne pas de limite. Dans tous les cas, j’essaie de me faire plaisir, d’écrire quelque chose que je n’ai jamais lu. J’ai toujours une sorte de crainte qu’à un moment donné, les idées ne viennent plus. Que la source se tarisse. Je crois que c’est la crainte de toute personne qui écrit. Mais les idées viennent généralement de défis que je me donne. Suis-je capable d’émouvoir le lecteur, voire de lui tirer une larme ? Quand vous écrivez principalement des récits de terreur, c’est un réel défi que celui-là. C’est ainsi qu’est né par exemple Numéro 81. Je tente aussi des choses nouvelles, quand j’en ai l’occasion, au fil des rencontres. J’ai ainsi scénarisé le comics français Génération Héroes aux éditions Carnaval.

    Tu es donc toujours très occupé. Et en-dehors de l’écriture ?
    Je suis fan de comics. J’en lis depuis que je suis gosse. Je rédige d’ailleurs des chroniques sur le site Xbee.net. Et je regarde des séries TV. Un vrai geek quoi !Sourire

    Quelques mots pour finir ?
    J’ai hâte que sortent les futurs webzines de Mots et Légendes, hâte de savoir ce que les lecteurs vont penser des différents textes. Pour avoir déjà pu accéder à la maquette, je sais déjà que, comme d’habitude, la mise en page et les illustrations sont superbes. C’est un véritable plaisir de faire partie de cette aventure. J’espère donc être encore présent dans les publications qui vont suivre.

     

  • Au début de son adolescence, Grégory Covin découvre Lovecraft, Moorcock, Graham Masterton et Stephen King, sans compter les Livres dont vous êtes le héros. S’il ne sait pas encore, à cette époque, qu’il sera publié avec Masterton (Borderline n°3), son imagination grandit via les jeux de rôles et plus principalement Warhammer et l’Appel de Cthulhu (puis viendra Donjons et Dragons).
    C’est vers 18 ans qu’il s’essaie à l’écriture, parce que se réunir entre amis autour d’une table et quelques dés devient difficile. Tout y passe, du moment qu’il s’agit de fantastique. Il se fait ainsi la main, et c’est finalement grâce à l’essor d’Internet qu’il enverra une première nouvelle, fin 2003, pour tenter de se faire publier. Il s’agit d’En regardant passer le train (Science-Fiction Magazine 38) et cette première réussite le motive à chercher des concours de nouvelles et autres appels à textes. Il est ainsi publié au Lecteur du Val, dans le Paris Normandie de sa région (Prix Flaubert), dans le fanzine Géante Rouge, OutreMonde, ou encore est contacté par une jeune maison d’édition (Roman Perso) pour y publier un roman (Les enfants de la nuit).
    Dernièrement, c’est principalement aux éditions Eons via des anthologies sur Conan le Barbare (Les Mangeurs des sables, et bientôt trois autres textes) et au Royaume des Mots Rêveurs (Dans les Ténèbres) qu’il s’est fait publier.
    Actuellement, Grégory Covin écrit un roman ultra violent d’Heroïc Fantasy avec lequel il tentera sa chance chez les grands éditeurs.

  • Grégory découvre la Fantasy et la science-fiction vers 12 ans, avec les Livres dont vous êtes le héros. Dragon d’or, puis la Voie du tigre, sans parler des Défis Fantastiques ou Loup Solitaire sont ses premières lectures, qui l’amèneront, quelques années plus tard, aux jeux de rôles. Adolescent, il dévore les Graham Masterton, Lovecraft, avant de s’attaquer aux pavés de Stephen King. C’est vers 18 ans qu’il se met à écrire, ses études à la Faculté de Psychologie lui donnent du temps même si ce sont les difficultés pour se réunir entre amis pour partager l’imaginaire des jeux de rôles (L’appel de Cthulhu, Donjons et Dragons, Torg) qui sont la raison première de cette envie de continuer à inventer des histoires, même si elles ne peuvent plus être jouées. Son premier texte publié (En regardant passer le train) apparaît dans la revue Science-fiction Magazine, pour laquelle il devient chroniqueur (BD et livres). Après quelques concours de nouvelles réussis, il est contacté par une jeune maison d’édition (Roman Perso) et voit son premier roman, Les enfants de la nuit, sortir au grand jour. Son dernier défi a été de s’imprégner de la Dark Fantasy de l’univers d’Howard pour participer à l’anthologie des Enfants de Conan aux éditions Eons. Après avoir participé au premier opus en 2006, un second texte (L’île des morts) paraîtra à la fin de l’année dans un nouveau volume. Avec Des profondeurs, c’est un retour aux sources qu’il effectue, renouant avec les créatures innommables de Lovecraft, la sensation de fin du monde et de la présence d’entités invisibles depuis la nuit des temps.

     

    Biblio

    2003
    - Novembre 2003 - revue Science Fiction Magazine 38
    En regardant passer le train - Nouvelle.


    2004
    - Mars 2004 - site 1000 Nouvelles
    Cosmogonie - Nouvelle.

    - Mai 2004 - site Poèmes de l'ombre et de la lumière
    Quelques grains de sable - poème.
    - Mai 2004 - site 1000 Nouvelles
    Histoire d'Eau - Nouvelle.

    - Août 2004 - DarkZine numéro 0 (webzine)
    La Balade des Écureuils - Nouvelle.
    - Octobre 2004 - Le Lecteur du Val (publication dans un recueil papier)
    Summeria - Nouvelle.
    - Octobre 2004 - Prix Flaubert organisé par le CHU de Rouen, l'Armitière et le Paris-Normandie (publication dans les pages du journal). Anamnésie - Nouvelle.

    - Décembre 2004 - site Science Fiction Magazine
    Nexus - Nouvelle.


    2005
    - Avril 2005 - DarkZine numéro 1 (webzine)
    Journal Intime - Nouvelle.

    - Mai 2005 - site 1000 Nouvelles
    Entre Ciel et Terre - Nouvelle.
    - Mai 2005 – site Points-Virgules
    Big Bang - Nouvelle.

    - Juin 2005 - Concours Le Tour de France, publication dans un recueil de nouvelles (Roman-perso.com)
    Le Chemin de Croix - Nouvelle.

    - Juillet 2005 – Editions Roman Perso
    Les Enfants de la Nuit – Roman.


    2006
    - Janvier 2006 – Bordline numéro 3
    Entre les Gouttes – Nouvelle.

    - Juillet 2006 – site Écrits vains ?
    En regardant passer le train – Nouvelle.

    - Septembre 2006 – Géante Rouge 4 – Clavène
    Le Jardin d’Eden - Nouvelle

    - Novembre 2006 – Les Enfants de Conan – Anthologie aux éditions Eons
    Les Mangeurs des Sables - Nouvelle


    2007
    - Janvier 2007 - Webzine Outremondes – spécial remakes
    La Grande Aventure – Nouvelle
    - Janvier 2007 – Frontières – réunion des nouvelles publiées dans Borderline
    Entre les Gouttes – Nouvelle

    - Septembre 2007 – Géante Rouge
    Mises à jour - Nouvelle

    - Novembre 2007 - Fanzine canadien Horrifique.
    Chambre Froide – Nouvelle

    - Décembre 2007 - Webzine Outremondes – spécial Trinité Sombre
    Des Profondeurs – Nouvelle


    Prochainement

    Les enfants de Conan 2 – Anthologie aux éditions Eons.
    L’île des morts – Nouvelle.

  • Elle est née en 1984, en plein hiver, ayant déjà décidé d’ennuyer son monde en naissant entre Noël et le jour de l’an. Bonne année Maman !
    On la disait souvent sage, mais par trop souvent solitaire, bref on ne l’entendait pas. Peut-être, mais à l’intérieur de sa petite tête, elle était loin d’être inactive ou même posée. De mauvaises langues diront qu’elle a toujours eu un léger grain, voire qu’elle est même complètement folle, chacun son point de vue et elle préfère le sien. Toujours en train de rêver, et cela ne l’a jamais quittée, elle a dévoré tout ce qui lui tombait sous la main pour se rassasier d’un manque, d’un besoin étrange de comprendre, de déchiffrer tout ce qui est perdu et oublié, tout ce qui fait le monde après tout, l’air de rien.
    Jusqu'à l’âge de 21 ans, elle n’a jamais véritablement écrit, n’ayant jamais osé se lancer dans une telle aventure, préférant égoïstement qu’on lui offre plutôt que donner à son tour. Puis, la révélation, une gifle même, La Sève et le givre, la communion…
    Elle ne s’en est jamais remise, depuis, elle essaye, ose laisser quelques traces. Le fantastique la rassure, elle y met tout ce qu’elle cherche, espère, attend même, le sourire aux lèvres. Quant à la fantasy, elle aime y perdre ses repères, laissant le doute planer, le mensonge aussi. Elle n’aime rien tant qu’égarer et dissoudre, chercher et laisser chacun trouver ce qu’il y souhaite… C’est sa passion, son exutoire, pour feindre que le manque, le décalage peuvent être comblés. Parfois on lui laisse sa chance, elle en reste alors incrédule, reconnaissante aussi.
    Désormais elle est professeur de physique chimie, une autre façon de s’égarer sans doute…


    Si vous étiez :

    un arbre : un saule pleureur, contemplatif.
    une fleur : un œillet, toujours en amour.
    un lieu : un labyrinthe, pour s’y perdre et y surprendre aux détours d’une impasse.
    un moment : l’instant présent.
    une personne : libre avant tout.
    un animal : le chat du Cheshire d’Alice aux pays des merveilles.
    un élément : l’eau sous forme de glace ou bien le feu, pour leurs brûlures qui réchauffent.
    les yeux : verts.
    un doigt : les cinq pour former une main.
    une couleur : le noir, j’absorbe beaucoup mais restitue peu.
    une musique : Map of the problematique de Muse.
    une boite : Celle de Pandore, pour savoir ce qu’elle y a vraiment laissé.
    une matière : le satin, car on caresse toujours cette matière ^^
    une voiture : une qui roule. Le reste m’importe peu.
    un style : Louis XVI pour l’insolence et la nonchalance unique de cette fin de siècle si près de la chute.
    un habit : Une cape, le côté aventure et mystère sans doute. ^^
    une marque : mon tatouage.
    une maison : ancienne en pierre apparente, une maison pleines de souvenirs qui laisse libre cours à l’imagination.
    un magasin : une librairie ou une pâtisserie. :p
    un prof : d’histoire.
    une ville : Isherm.
    un pays : la Féerie, indéchiffrable.
    un océan : glacial arctique.
    un parfum : Insolence de Guerlain.
    une pierre précieuse : l’Alexandrite, comme elle, entre deux, car je suis une éternelle insatisfaite.
    une saison : l’hiver.
    un bijou : ma grosse bague ovale en argent sertie d’une onyx noire.
    un objet : un livre.

  • Bruno Marini est illustrateur graphiste, son univers personnel est proche de la BD, mais il travaille sur tous les thèmes. Vous pouvez découvrir d'autres de ses illustrations sur son portfolio : http://wubik.ultra-book.com/

  • Blanche Saint-Roch est née voilà presque un quart de siècle, dans les environs de Paris.
    Elle a toujours aimé les histoires fantastiques, de la belle au Bois Dormant à Harry Potter, en passant par Artémis Fowl, Bobby Pendragon et les Chants de la Belgariade. Elle a fini par prendre la plume pour écrire ses propres récits et a publié une petite quinzaine de nouvelles dans divers recueils, anthologies, fanzines, webzines et revues.
    Dans chacune de ces nouvelles, on retrouve le personnage d’Isadora, sous différentes formes (pas forcément humaines), à différents âges et dans différents lieux. Chacune a son petit caractère, mais elles ont toutes en commun un clin d’œil amical à l’adresse de ceux qui les ont déjà croisées dans leurs autres vies.

    Blanche écrit également des romans, qui dorment pour le moment bien au chaud dans son disque dur et elle attend toujours le prince charmant (ou l’éditeur qui lui fera confiance, en fonction de celui qui arrivera le premier).

    Elle aime les ratons-laveurs, ses parents et le chocolat (mais pas dans cet ordre).
    Elle a prévu de devenir un jour la reine des loups, comme la méchante de ses livres, juste pour le plaisir de hurler à la lune sans que personne n’ose rien y redire.
    On peut la contacter via son blog : http://les.ecrits.de.blanche.saint-roch.over-blog.com où elle adore recevoir des commentaires de tout bord.

  • Sonia Hivert, peintre et illustratrice
    (Née le 05 novembre 1979 à Nogent-le-Rotrou)

    Illustration de Sonia HivertMon parcours :
    Après un passage par les Beaux-arts et une pause de quelques années pour principalement m'occuper de mes filles, j'ai repris les pinceaux sérieusement pour me lancer entièrement dans le métier de peintre et d'illustratrice.

    Dans mes tableaux et dans certains dessins, je raconte les aventures de personnages que j'ai appelé "Persosbulles". Ils n'ont pas de visages, pas vraiment de corps car je les veux tous égaux, c'est dans cet idéal que j'aime travailler. Certains tableaux sont faits comme des planches de BD découpées afin de mettre plusieurs scènes dans un même tableau dans l'idée que chacun puisse s'approprier et se raconter sa propre histoire.

    La peinture est pour moi un partage de sentiments, d'émotions et d'impressions et pourquoi pas d'histoires également. Une image peut raconter des choses différentes suivant l'émotion qu'on ressent. Les couleurs sont aussi importantes, elles animent la toile, contournent les personnages leur donnent vie.

    Illustration de Sonia HivertDans ma démarche d'illustration et de dessin, j'essaie de trouver l'univers le plus approprié au texte que j'illustre ou à l'ambiance que je veux donner. Tout dépend de l'inspiration et de mes sentiments du moment. Je travaille surtout à l'acrylique mais dans mes illustrations et dessins je travaille autant à la gouache, qu'à l'aquarelle, crayons de couleurs ou à l'encre.


    Pour en savoir et voir plus rendez-vous sur :

    http://persosbullesandco.blogspot.com

    Illustration de Sonia Hivert