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J'ai bien aimé aussi l'image en bas d'article et encore une fois la qualité de ton écriture est mise en avant !
Pour le résumé, le commentaire fait un peu écho à quelques-unes de mes réflexions de ces derniers temps, du coup, on en parlera davantage dans le gros gros gros mail que je vais t'écrire dans la semaine ! Entre les différentes parutions et projets, ça va faire un mini roman
Dernière édition: 29 Aoû 2017 14:20 par Kaliom Ludo.
Le résumé, je me souviens t'avoir dit un peu ce que j'avais en tête assez tôt dans nos discussions, ce qui me rend totalement responsable. J'assume. Mais bon, je suis nul en résumé, ça n'a rien de nouveau. Et en titres aussi. Ça s'appelait Nous autres, mutants, quand même, au début. Le pire est que je ne déteste toujours pas ce titre, même maintenant. J'ai vraiment des goûts pourris !
Personnellement, j'aime beaucoup l'illustration de Gwenran (chacun son sentiment en la matière) et, si je n'avais pas peur que ça fasse si narcissique, c'est l'une de mes trois couvertures que je me tirerais volontiers en poster, avec celle de Mizugan pour Aniki et celle de Louis-Clément pour Liberté pour tous.
On avait choisi ce résumé pour ne pas spoiler trop l'histoire... Mais au final, c'était peut-être pas la bonne approche, du coup j'y réfléchis avec un peu plus de recul pour qu'on puisse l'améliorer.
La couverture, c'est vraiment très personnel, du coup le commentaire me touche moins, d'autant que j'aime vraiment beaucoup le travail de Gwenran.
Ce que je retiens, c'est que tu fais plaisir aux lecteurs, qu'ils aiment ton style et que le roman fonctionne. On doit approcher de la dizaine de chroniques et à chaque fois ces qualités reviennent, c'est pour moi l'essentiel.
Ça me fait très plaisir à moi aussi, tu penses, mais j'ai un doute sur quelque chose. Je me souviens d'un critique à la dent dure qui avait dit d'un essayiste : "son meilleur texte, c'est le premier qu'on lit de lui". Il sous-entendait que l'essayiste avait des trucs, des procédés, et que la deuxième fois, on ne se faisait plus avoir. Je me demande si ce n'est pas le cas pour Faon. Quand on connaît mes tics, mes personnages de prédilection très "kingiens" (le génie en moins), mes thèmes favoris, on doit se lasser plus vite. Même la personnalité de "la Bête" à l'ouverture du Sarcophage n'est plus qu'une demi-surprise.
Oh, faut que j'arrête ! Je sors d'une déprime d'écrivain raté, il est trop tôt pour en lancer une autre !
J'en saurai plus sur la question quand j'aurai des retours plus nombreux de chroniqueurs sur DEUX de mes bouquins ! J'en ai quelques-uns déjà (généralement sur Terre Zéro et Et la mort perdra tout empire), mais je suis vraiment dans une grosse période de doute.
Jeb, tu sais que je suis fan de ta plume. Ouais, d'accord, ma petite personne ça fait minuscule quant au nombre potentiel de lecteurs qui existent. Si ça peux te rassurer, on est au moins trois, voire quatre dans ma tête et les avis sont unanimes
Moi ce qui me désole, c'est de constater toutes ses plumes si différentes que j'aime lire, mais dont les ventes ne décollent pas comme elles devraient... y'a des auteurs talentueux bon sang ! et Kaliom sait les repérer. De plus, son travail les mets en valeur... alors, je ne comprends pas. Je suis perplexe... et quand je vois certaines ventes sur certains sites... je le suis encore plus.
J'ai lu les avis que tu as publiés sur mes histoires et je t'en suis infiniment reconnaissant, mais je n'osais pas t'impliquer là-dedans, par pudeur communautaire (si tu vois ce que je veux dire). Mais je suis entièrement d'accord avec toi : la reconnaissance des plumes me paraît à côté de la plaque. Certains noms célèbres le méritent, bien sûr. Mais d'autres valent moins que rien, pendant que des talents stagnent dans un relatif anonymat. Et pendant ce temps, chaque mois, combien de niaiseries gallimardiennes sentencieuses sur les septuagénaires qui draguent les minettes dans les couloirs des expositions d'art ou sur le passionnant nombril des jeunes femmes qui traînent leur mélancolie bourgeoise à Dauville.
D'un autre côté, quel calme chez nous autres, éditeurs, auteurs, chroniqueurs des micro maisons de genre. On est si loin du cirque et des magouilles assez peu ragoûtantes des grandes maisons parisiennes, des critiques de la presse nationale ou même de certains éditeurs de l'imaginaire dotés de moyens conséquents et dont les auteurs ne se retrouvent pas trois mois sur les étals de la Fnac parce qu'ils sont meilleurs que les autres. Ce calme est reposant, aussi...
Moi ce que j'aime bien chez Jeb, c'est que grâce à lui, je me sens moins seule à subir l'auto-torture du doute permanent.
Enfin quelqu'un qui fait comme moi, qui n'arrête pas de répéter que ce qu'il écrit est nul, que ses titres sont nuls, que ses résumés sont nuls, que tout le monde est meilleur que lui. Ouais tout à fait moi.
Ouf ! Ça fait du bien.Mais je me demande si ça passe un jour.
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