Merci ! Et ce n'est pas parti pour s'arranger. Un client qui nous avait sollicité pour faire la relecture des traductions d'un gros jeu à paraître est finalement incapable de s'occuper seul de la localisation. Nous repartons donc sur de la traduction à haute dose pour rattraper le temps perdu, et on est d'ores et déjà prévenus qu'on travaillera le soir et le week-end. Certes, on facture un surplus, mais on préfèrerait avoir le temps de vivre notre vie. Certains semblent avoir du mal à croire que tout le monde ne souhaite pas "travailler plus pour gagner plus", mais sont capables d'avoir une existence féconde en dehors du boulot...
Plus le temps d'écrire, donc. Alors que les projets s'accumulent ! Sans même parler des mes idées de séries de long terme (
B.A.X.,
L'âge d'or du shampooing), j'ai toujours mes enfants soldats sur le feu (après
Les Chasseurs noirs,
Les Griffons bleus, qui, dans le même univers, sera une histoire totalement différente), mes personnages de roman morts qui doivent pallier les carences de leur créateur incompétent (
La Compagnie du jour)... Et puis l'envie me taraude de nouveau ces temps-ci d'écrire un roman de SF, court sans doute, qui transformera en histoire grave, sérieuse, high-tech et éminemment politique un conte traditionnel (
Le petit Poucet, sans doute). Bref, pour réfléchir sous la douche, j'ai tout le temps, mais pour écrire...
Je me force quand même à ajouter quelques pages à la suite de
Le roi de la colline qu'Otherlands réclame dès que j'en ai le temps, mais ça avance laborieusement. J'espère tout de même avoir quelque chose de sérieux cette année... ou début 2018.
Une bonne nouvelle ce week-end, quand même, qui m'a fait très plaisir : ma nouvelle a été sélectionnée pour l'appel à textes d'Arkuiris sur les tisseurs de monde.