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Je ne me rappelle plus du tout de la première adaptation de Simetierre en film (et je n'ai pas lu le livre), donc je ne peux pas comparer, mais le nouveau m'a bien plu. Ce n'est pas un chef-d'œuvre et on est loin de la réussite du remake de It, mais c'est cool.
Avant Simetierre, j'ai vu une bande-annonce plutôt sympa pour BrightBurn. Un film d'horreur qui s'inspire de Superman, ça n'arrive pas tous les jours !
Moins horreur que thriller, j'ai vu L'heure de la sortie ce week-end. On a beau partager les idées sous-jacentes, quand c'est mauvais, c'est mauvais. Mon principal problème, c'est cette histoire de classe d'enfants surdoués (d'autant que les jeunes acteurs jouent à fond la carte de l'intelligence supérieure, façon nanar de SF des années 50 avec des extraterrestres à grosse tête). J'entends des émissions radiophoniques ou je lis des articles sur les enfants surdoués et sur les classes pilotes depuis que je suis en âge de lire, et je n'ai pourtant vu émerger nulle part aucun génie précoce - partant, pour moi, ces histoires de gosses surdoués sont une vaste blague et j'ai du mal à pénétrer dans un film tout entier fondé sur ce principe.
Orson Welles, que l'on interrogeait vers la fin de sa vie sur son enfance de "wunderkind", disait déjà (je cite de mémoire) : "ça n'existe pas. Dans toute l'histoire, il a dû y avoir trois enfants géniaux : Mozart, Pascal et un Chinois dont personne n'a entendu parler. Tout le reste, c'est du pipeau..."
Grosse déception pour Ça, chapitre 2. J'avais bien aimé le premier volet, mais le 2e est inteeeeeerminable, redondant, bruyant (très bruyant), plein d'images de synthèse moches, maladroitement écrit (qu'il s'agisse de la retrouvaille adulte des enfants, de la présentation de ce qu'ils sont devenus, ou des relations qu'ils doivent renouer, la minisérie de notre enfance était bien supérieure, quoi que de facture classique). Il y a de beaux plans et de belles idées de mise en scène dans les trente premières minutes (sous les gradins du match de base-ball), et puis après tout n'est plus que CGI et "jump scares" faciles.
Attention : Spoiler !
La mort de Ça est ridicule.
- Je n'ai pas peur de toi, tu n'es qu'un clown !
- Tiens, c'est vrai ! Je vais mourir, alors.
La sombre histoire de rituel améridien n'a ni queue ni tête, les gags sont navrants (même si je reconnais qu'ils ont essayé de mêler horreur et humour, dont acte). J'ai été amusé par les apparitions fortuites de Stephen King et de Peter Bogdanovich, mais c'est à peu près tout...
J'y étais Matth, qui lui a aimé, donc ce n'est que mon opinion. Mais si tu n'as pas aimé le premier, je vois mal comment tu pourrais accrocher au deuxième...
Vu le remake de Chucky. Consternant. C'est laborieux, le changement de concept détruit ce qu'il y avait d'intéressant dans le personnage, le rendant incompréhensible (un psychopathe enfermé dans une poupée est sadique et pratique l'humour noir, soit, mais une IA ???), les scènes n'ont aucun sens (un gardien qui a des caméras et des micros de surveillance dans les appartements de l'immeuble ?) Bref, c'est un désastre. Le môme joue mieux que la moyenne, c'est à peu près tout. A oublier d'urgence !
Terminé Nyctophobia, une excellente série thaïlandaise sur Netflix. Une nuit de pluie furieuse, une femme entend du bruit chez elle. Elle descend et tombe sur un gamin trempé, qui affirme être la réincarnation de son fils, mort peu de temps avant. Et il sait des choses que personne d'autre ne peut savoir, y compris les derniers mots prononcés par le gosse avant de mourir.
L'ennui est qu'il a aussi des tendances psychopathiques.
Ce n'est certes pas aussi brutal de montage et de rythme qu'une série occidentale, mais c'est intelligent jusqu'au bout - jusqu'à la dernière scène, qui laisse un peu tétanisé. À mon avis, c'est ça qui mérite le succès de machins comme Stranger Things, mais bon, chacun ses goûts.
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