Mots & Légendes est à la fois une maison d'édition et un site traitant de l'actualité de l'imaginaire, de préférence des petites structures. N'hésitez pas à venir participer au forum ou découvrir nos livres numériques.
Pff, le coup typique, de plus en plus fréquent dans notre belle industrie : nos brillants clients californiens partent en week-end long pour Pâques, à nous les mojitos et la plage - et pour compenser, les sous-traitants devront trimer tout le week-end. C'est en subissant ça qu'on commence à comprendre ce qu'on inflige aux pays en développement depuis tant de temps...
Bref, cette fin de semaine, je joue l'ouvrier chinois de chez Foxconn. J'essaierai quand même d'écrire, mais ça va devenir super compliqué...
Ah, ce n'est pas perdu, je viens de percuter qu'on n'était pas vendredi, mais jeudi. Bon, va falloir rationaliser le temps libre, mais j'ai encore une chance...
Il y a quelques années j'avais commencé une nouvelle sur des interprètes. C'était à propos d'une planète où chaque professions a sa propre langue et seule une corporation d'interprètes les connait toutes. J'ai jamais réussi à la terminer. Et quand je vois cet appel à texte je regrette un peu.
Fabien Lyraud écrit: Il y a quelques années j'avais commencé une nouvelle sur des interprètes. C'était à propos d'une planète où chaque professions a sa propre langue et seule une corporation d'interprètes les connait toutes. J'ai jamais réussi à la terminer. Et quand je vois cet appel à texte je regrette un peu.
En effet, le sujet était fécond. Et tu n'as pas le temps de t'y remettre ?
Premier jet fini, une relecture. Je joue le garde-malade ce week-end et j'ai encore du boulot, mais je trouverai bien cinq minutes pour relire une dernière fois. Bien sûr, j'aurais aimé avoir le temps de penser plus longtemps à l'histoire, d'en peaufiner la conception. Mais sans la deadline imposant de se jeter à l'eau, je crois que je n'aurais pas essayé. C'est un peu comme Faon : j'avais l'idée depuis longtemps, mais pas envie de l'écrire, sans la pression (trois semaines pour un bouquin, c'est court, quand même, Kal ), ce serait toujours un projet. Donc je ne me plains de rien.
Maintenant, au-delà de la qualité de la nouvelle, reste à savoir si je suis totalement dans le sujet.