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J'ai tendance à fourrer des points de suspensions à la fin de mes phrases, un peu partout et mes bêtas me le reprochent régulièrement. Je ne trouve pas d'explications claires à ce sujet (chacun y va de son blog et de sa façon de faire, c'est donc difficile de s'y retrouver). Je ne dispose plus de livres pédagogiques à la maison. J'ai bien compris qu'on peut s'en servir pour couper un mot, laisser du suspens, mais à partir de quand deviennent-ils abusifs ? Dans quels cas sont-ils vraiment nécessaires alors ?
Autre sujet : l'italique.
Bon, même soucis, quand un de mes personnages pense, rêve, entend des voix, utilise une expression courante, faite à sa sauce, ou latine, j'ai tendance à mettre l'italique. Sauf que des fois, ça fait beaucoup. Quand on a un perso qui se parle à lui-même régulièrement, ou qui insiste sur certains mots quand il s'exprime à d'autres, que faire d'autre que d'utiliser l'italique ? là aussi, quelle est la limite ?
Bref HELP !
Je ne suis pas sûre de poster à l'endroit qu'il faut. Donc à déplacer si ce post n'a rien à faire ici.
Dernière édition: 24 Nov 2018 12:46 par Véro-Lyse.
J'aurais tendance à penser que c'est affaire de style, et que c'est à soi de trouver l'équilibre qui nous convient (tant qu'il n'y a pas de contre-indication grammaticale stricte). Il y a des pages entières de Céline composées de points d'exclamation. Perso, je ne suis pas convaincu, mais la postérité se moque de ce que je pense et en a jugé autrement. On pourrait penser aussi aux phrases sans fin de Proust, aux chapitres d'une ligne de Hécate et ses chiens, aux citations inventées mélangées au texte sans changement de typographie ni mise en valeur chez Burgess, etc. Ça me paraît relever du choix personnel.
Jeb écrit: Il y a des pages entières de Céline composées de points d'exclamation. Perso, je ne suis pas convaincu, mais la postérité se moque de ce que je pense et en a jugé autrement.
Et de points de suspension ! Mais je n'ai jamais pu m'enfiler pus de deux pages successives de Céline.
Pour l'italique, c'est beau à lire, je trouve, même quand il y en a beaucoup. Bien plus beau que les étoiles ou signes + pour encadrer ce que devrait être en italique et que l'on trouve de plus en plus dans les médias en ligne (par méconnaissance grammaticale, je suppose, et par effet de mode).
J'ai regardé quelques bouquins de ma bibliothèque en faisant mes cartons de déménagement ce matin, j'ai l'impression que chaque auteur à une règle différente...
Plus généralement, j'ai parfois eu la sensation que l'abus de points de suspension donne la sensation que l'auteur ne sait pas toujours où il va. Cela peut donner la sensation qu'il gagne du temps (sans s'en rendre compte) pour préparer sa phrase suivante. Cela donne aussi la sensation de respiration entre deux phrases.
J'avais le tic, et je me suis rendu compte que la plupart du temps, je pouvais les supprimer sans que le propos ne perde en sens.
C'est un peu le vrai test, si tu peux les supprimer et que le propos reste le même, c'est probablement qu'ils sont inutiles.
J'ai l'impression qu'il faut se poser la question de la lisibilité pour son utilisation et être cohérent dans son application. Si par exemple le perso pense toujours en italique, il faut garder cette norme tout le long du texte.
Dans les deux cas, ça reste sujet à interprétation et lié au style de l'auteur.
Dernière édition: 26 Nov 2018 10:02 par Kaliom Ludo.
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