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OCP est racheté par les japonais qui développent un robocop ninja, pendant que des mercenaires corrompus chassent les pauvres gens de la vieille détroit pour les "réhabiliter", avant que la police ne démissionne et rejoigne aux côtés de Robocop les pauvres gens.
Du Franck Miller, quoi. Mais la scène de la démission en masse des policiers rachète le reste.
Enfin disponible sur Internet, le court-métrage multi-récompensé adapté d'une nouvelle de Tim Corey, le patron d'Otherlands, avec dans le rôle principal un roi des Burgondes de Kaamelott méconnaissable.
Vu ce week-end le magnifique Jeanne (d'Arc) de Bruno Dumont (un compatriote de Matth Flagg !)
Ce n'est pas un film pour tout le monde, en raison de ses choix (et de ses nécessités) parfois extrêmes, comme l'utilisation d'acteurs amateurs ramassés au bistrot du coin (certains s'en sortent curieusement bien, d'autres...) Mais Dumont contre intelligemment son budget de 12 centimes (ce qui est toujours embarrassant pour un film de guerre historique) avec d'excellentes idées : faute de bataille, le départ pour Paris est une danse de chevaux fournie par le Cadre Noir sur fond de tambours et de timbales, le procès se tient dans la cathédrale d'Amiens, les prisons sont des blockhaus de la 2e Guerre Mondiale surmontés d'étendards anglais, les réunions des chefs de guerre se font dans un magnifique paysage de dunes - le tout filmé splendidement (lumières, cadrages...), avec autant de professionnalisme que les acteurs sont amateurs.
Le texte est de Péguy, on est tranquille, et la petite Jeanne est incroyable. D'habitude, les actrices ont 15 ans de trop pour faire Jeanne d'Arc, celle-ci a 6 ans de moins, mais elle a une présence prodigieuse, fabuleuse pour une enfant si jeune. La scène (avec chanson de Christophe en fond) où la caméra la filme sous tous les angles, droite dans les dunes avec son étendard, le visage attristé par les monstruosités des massacres et par ce qu'elle devine de Gilles de Rais, est incroyable.
Bref, pas pour tous les publics : ce n'est évidemment pas un Marvel, mais j'en suis ressorti remué.
Excellente découverte ce week-end, qui prouve qu'on peut-être original et efficace avec un acteur, dix répliques et, pour tout décor, un bateau et de l'eau. On ne s'ennuie jamais, ambiance tendue, très peu d'esbroufe pour faire sursauter artificiellement. Il ne semble y avoir que deux types de critiques sur Internet : les enthousiastes (dont je suis), et ceux qui détestent (d'après leurs commentaires, des gens qui sont attachés aux développement et aux résolutions hollywoodiens, ce qui est leur droit absolu).
Je suis allé voir The Gentlemen de Guy Ritchie et il n'y a pas à dire, ça fait du bien de voir un bon film.
Sur un scénario assez basique, le "roi" de la Marijuana décide de prendre sa retraite et veux revendre son affaire, on se retrouve avec un scénario aux multiples retournement de situation et aux personnages haut en couleur comme sait en faire Guy Ritchie.
Le tout servi par une pléthore de bons acteurs dont Hugh Grant qui cabotine comme jamais et qui m'a particulièrement fait rire. On retrouve ici la patte des premiers films ("Arnaque, crimes et botaniques", "Snatch", "RockNRolla") du réalisateur anglais. Un super moment de cinéma pour ma part.
Vu ce week-end Vuelven (Ils reviennent), un film mexicain entre fantastique et ultra-réalisme. Quelques maladresses, mais ça reste longtemps en tête. Les deux aînés des gamins jouent très bien, et un peu de tendresse humaine soigne la noirceur de ce conte sur les enfants perdus. Ça vaut le coup.
Pour se consoler, deux films d'animation japonais. A silent voice et Les enfants du temps. Un peu convenus, tous les deux, un peu décousus, un peu mélos, mais bien faits, touchants, avec des personnages assez crédibles et de belles trouvailles visuelles. La dernière scène de A silent voice est vraiment belle. Pas des chefs-d'œuvre de l'animation japonaise, mais très recommandables quand même, et de toute façon, à mon avis, à des années-lumière au-dessus des niaiseries concurrentes américaines.
Vu Star Trek: Picard avec Matth. J'ai été très ému. Je trouve objectivement que c'est, dans l'ensemble, une très bonne série, mais bien sûr elle a rappelé en moi le souvenir de mon jeune âge d'homme, quand j'ai découvert Star Trek: The Next Generation au lendemain de mon service militaire, au début de ma vie active, dans une période à la fois très exaltante et très pénible pour moi. Comme c'est toujours Patrick Stewart qui joue, et qu'il a vieilli, comme nous, la connexion avec cette jeunesse d'autrefois se fait automatiquement, par association de souvenirs assez poignants qui ressuscitent un temps révolu. De plus, à quelques détails près, la série soigne assez ses allusions pour qu'il y en ait beaucoup de nature à faire fondre les fans, sans ressembler à du fan service et donc de façon relativement inodore pour les nouveaux venus.
En somme, une série que je crois très recommandable même à ceux qui ne connaissent pas Star Trek, mais qui a été pour moi une vraie main tendue à quelqu'un que je ne suis plus, pas davantage que l'amiral Picard à la retraite n'est le fringant nouveau capitaine de l'Entreprise. Seules les œuvres de très longue durée peuvent offrir des émotions de cette sorte.
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