Zugzwang (A. Boulanger)

En effet, tu as raison, on apprend au fur et à mesure qu'on écrit, et cela joue certainement. En même temps, je viens de finir ce recueil aussi (et lui aussi je le recommande vivement, sans aucune restriction), et il s'achève sur une nouvelle non seulement passionnante mais encore d'une impressionnante virtuosité. Une fois de plus, impossible d'en parler en détail sans gâcher l'histoire aux lecteurs à venir : je ferai donc une petite recension de ces deux volumes quand j'en aurai le temps, mais ça restera forcément un peu vague (c'est ça ou le spoil !) En attendant, cela me confirme dans ma conviction que certains noms se détachent clairement dans la jeune génération. (Je sais, ça fait un peu Cahiers du cinéma dit comme ça, mais bon, vous voyez ce que je veux dire ! )

La page Facebook de Rêves & Cris rappelle qu'une précédente émission évoque Zugzwang d'Anthony Balanger (sic). J'avais eu droit naguère sur un blog à un "Terre Zéro de Jean Burny" qui avait beaucoup amusé mes collègues de bureau...

Ce qui est bizarre, c'est que personne ne se trompe jamais sur Stephen King. Je ne sais pas pourquoi...

Re !

Ah, je suis désolé pour la Chimère dans ce cas, mais si j'ai l'occasion de revenir dans cet univers, je suis sûr que l'issue sera différente !

Et merci beaucoup pour ta lecture des recueils et tes appréciations, ça fait chaud au coeur !!

Géniteurs est en effet plus récent qu'Ecosystématique. Je sortirai à l'occasion les dates d'écriture des nouvelles, mais à la construction de Géniteurs, j'avais les idées plus structurées : je savais comment on pouvait procéder pour un recueil, et la cohérence thématique est plus forte sur Géniteurs, indubitablement. Il y a aussi, tout à fait exact, cette volonté d'explorer un thème avec plusieurs angles et caméras, j'aime bien ton image ! Au final, pour les Révolutions du Serpentaire, on est un peu dans la même démarche ^^

Merci énormément à nouveau !!

Ne me comprends pas mal, elle est parfaite, ta nouvelle à Chimères, je plaisantais en disant que je ne te la pardonnerai pas, bien sûr, parce qu'elle est bien triste - et en même temps pleine d'espoir, puisque c'est au fond un sacrifice qui laisse voir une possible évolution à l'avenir, une réconciliation (en plus de l'amour dont il témoigne). Le tout décrit en douceur, plus mélancolique que vraiment violent. J'ai vraiment été très sensible à cette histoire, à son ambiance. Et puis, comme d'habitude, à ta manière de brosser un univers très étrange qui nous est pourtant rendu familier en quelques mots. L'un des amis à qui j'ai offert Zugzwang à Noël a commencé à le lire. Sa première réflexion : "Son univers est drôlement bien trouvé, et totalement cohérent !" Bien vu, jeune homme.

Géniteurs m'a paru aussi un peu mieux structuré, en même temps un peu de disparités dans un recueil de nouvelles ne me paraît pas rédhibitoire. Je pense sincèrement, vu la qualité des deux volumes, que ma petite préférence pour le dernier en date tient à mes intérêts personnels : les orphelins m'intéressent plus que les protons. On reconnaît les indécrottables littéraires qui ont passé leurs études à bénévoler dans les centres sociaux au lieu d'aller aux conférences du Collège de France !

J'avais saisi la plaisanterie ^^ Merci beaucoup pour ton ressenti, c'est exactement ce qu'il faut voir dedans ! Elle fait partie des histoires que je voudrais bien développer justement !

Super pour Zugzwang, je suis content si ça se passe bien pour le moment

C'est vrai que Ecosystématique, il y a la nouvelle sur les quarks ! Elle est particulière en comparaison de toutes les autres de Géniteurs et Fils !

khellendros écrit: J'avais saisi la plaisanterie ^^

Je m'en doutais, mais je suis homme à ne pas prendre de risque : c'est un bon entraînement pour la lutte contre les zombies !

Il y a bien des choses qui m'ont passionné dans Géniteurs, mais, là encore pour des raisons sûrement personnelles, cette nouvelle me touche beaucoup. C'est très fort d'introduire ainsi quelque chose d'une douceur discrète, presque impalpable, dans un univers qui n'a pourtant rien de spécialement rigolo.