Jeb

C'est complexe de choisir entre envoyer ses textes ou faire son propre recueil, c'est un dilemme auquel j'aurais du mal à répondre. Faudra voir comment tu le sens pour l'AT Symbiote dans quelques jours.

J'espère que Un post-apo en pyjama plaira au jury. Tu as l'avantage de concourir avec un texte original

Merci ! J'envisage de le transformer en courant littéraire : le pyjamisme.

Aaah, je verrai plutôt ça en mode de vie, car si je pouvais rester en pij toute la journée, je le ferai

Une petite journée repos et détente, ça ferait du bien dans ce monde de fou. Je vote pour le pyjamisme

Promis, désormais, je pyjamise à fond. J'ai commencé ce week-end, avec une scène hautement pyjamisée de Les chasseurs noirs.

Je voulais revenir cinq minutes sur un livre dont j'ai parlé ici, lors de notre discussion sur les romans trop longs : La maison dans laquelle, de Mariam Petrosyan. J'avais expliqué combien le premier tiers de ce pavé de 960 pages m'avait enchanté, combien la suite m'avait déçu (pas dans l'absolu : par comparaison). Puis j'avais dit que la fin retrouvait la magie du début, en dépit d'un épilogue trop long et à mon avis inutile. En gros, un très bon roman qui avait raté le chef-d’œuvre par excès de développements, mais dont les bonnes pages étaient vraiment excellentes.

Eh bien, plusieurs semaines sont passées, et je me rends compte que mes préventions ont disparu. Je repense de temps en temps au livre, et je sens que l'émotion est toujours là. Il y a quelque chose dans ce roman, un mystère, une atmosphère, une grâce, qui avec le temps font oublier les défauts. C'est un livre qui marque dans la durée et continue "de hanter longtemps après", comme on dit. Il m'a paru honnête de faire cette mise au point.

Lisez La maison dans laquelle !!!

C'est finalement difficile de juger comment un texte nous marquera dans le temps. Il y a des textes que j'ai adoré et que je pensais marquant, mais auxquels je ne pense jamais. Alors que parfois un texte plus "décevant" sur l'instant revient dans mes pensées quotidiennes.
Je crois que c'est quand on a réussi à s'attacher aux personnages, il reste comme un souvenir amical qui vient quand on l'attend pas.

Je note qu'il faut l'ajouter sur ma pile à lire

Je suis entièrement d'accord : des personnages peuvent avoir pour nous une vraie présence et on peut se prendre d'amitié pour eux. Et ça compte beaucoup dans ce qu'on retire d'un livre.

Voilà un bouquin qui à lui seul va doubler la taille de ta pile !

Je le lirai, mais après les textes de l'AT mon objectif c'est de lire un certain Tjukurrpa

Ah, Kal, je suis à la fois navré de t'avoir envoyé cet interminable pavé, et content que tu l'aies accepté tant je prends tes retours au sérieux... En attendant, avec les nouvelles que tu as à lire pour l'AT, tu dois déjà chatouiller le demi-million de mots !

Ah, ça se précise...

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Ma nouvelle s'appelle Humanologie, c'est celle que j'avais présenté au prix Le Bussy avant les vacances.