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Au vu de l'épidémie zombie, nos clients, qui sont un peu pétochards, ferment leurs bureaux et nous demandent comment nous pouvons faire travailler nos propres employés depuis chez eux.
Voilà quinze ans qu'on nous traite de ringards hostiles au progrès, mes collègues et moi, parce que nous freinons des quatre fers devant la "digitalisation" (sic) de l'industrie, et ses monceaux de logiciels compliqués, dispendieux, inutiles et contradictoires qui sont autant d'usines à gaz, gavant comme une oie chaque poste de travail. Et on constate, ô surprise, qu'au moindre virus c'est la catastrophe : parce que personne n'a, chez lui, un PC de travail surchargé de dix briques de logiciels professionnels.
Qui plus est, cette "digitalisation" a délocalisé la charge de la confection d'un "kit de localisation" utilisable par les traducteurs aux traducteurs eux-mêmes, à partir des données brutes des développeurs, alors que c'était naguère la charge des chefs de projet qui nous envoyaient le travail (ils ne le font plus : ils sont trop importants, ils ont des réunions pour discuter de la gestion des mémoires de traduction, pour définir les nouveaux "pipe-lines pour fluidifier le worklow", pour comparer les nouvelles bases de données afin de préparer la prochaine migration, etc.) Bilan ? Ils ne savent plus faire. Parce que la solution la plus efficace serait pour eux d'extraire les fichiers de ces saloperies de logiciels spécialisés afin de nous envoyer la requête sous un format universel (RTF, Word, Excel) - mais ils en sont devenus totalement incapables.
Il y a 20 ans de cela, du point de vue de notre profession, cette crise n'aurait eu aucun impact. Aujourd'hui, après deux décennies de modernisation new tech/Silicon Valley/ Cloud/Computer Assisted Translation/Start-Up, ça devient un Himalaya infranchissable... alors que le travail à réaliser n'a pas changé d'un iota !
De même, hier, Macron faisait semblant de se rendre compte qu'en fait, importer ses légumes depuis la Thaïlande alors qu'on en a qui poussent à cent mètres de chez soi, ça crée des problèmes totalement gratuits. Daudet parlait du "stupide 19e siècle". Il n'avait rien vu...
Jeb écrit: Non seulement Les Furtifs n'a pas attiré le grand public vers la SF, mais ça va finir par chasser ceux qui l'aiment... Quant à Damasio, quel paon !
PS : ils ne se relisent jamais, chez ActuSF ?
Que fait - on pour lutter contre le Damasiovirus ? Il est partout, je le vois partout sur mes murs, Facebook, Twitter. Aaaaargh.
Faut avouer que le virus a le don de mettre en avant toutes les mauvaises idées qu'on a pu avoir depuis des lustres... On se demande comment une espèce intelligente peut être assez débile pour mettre tous ses œufs dans le même panier
J'espère qu'en dehors des tracas liés au travail, tout va bien pour vous, que vous avez une santé de fer et que vous ne paniquez pas trop !
J'ai de la fatigue physique, mais sinon le reste va bien (même si les journées restent trop courtes). Et même pas peur d'un petit virus, je survis à des migraines depuis des années, c'est pas ça qui va me mettre à genoux !
Nouveau week-end de migraine, aucun travail possible de mon côté. Quand on aura fini LCDJ, avec mon illustre co-auteur, non seulement je mettrai la pédale douce sur l'écriture, mais je mettrai fin aux collaborations comme LCDJ ou Le Cercle. On ne doit pas s'engager envers quelqu'un si on n'arrive pas à fournir sa part du boulot. La vieillesse est un naufrage... quel que soit l'âge auquel elle commence !
Je te comprends, je m'en veux tous les jours de m'être engagé pour le kakemono de Véro-Lyse et le bande-annonce d'Erem et ne pas finir ce que j'ai commencé. J'espère retrouver l'envie et l'inspiration, mais c'est assez dur.
Edit : même les illustration de mon recueil de nouvelle, j'ai du mal, c'est tout dire.
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