Quand as-tu commencé à écrire et pourquoi ?
J’ai commencé à écrire à la fac, après avoir découvert les petites nouvelles humoris­tiques d’Alphonse Allais. Les lire toutes ne m’a pas suffi, il m’a fallu en écrire. Au dé­but, mes textes étaient très courts, ils décrivaient plus une ambiance qu’une histoire. J’ai aussi bénéficié d’un atelier d’écriture dans la même fac, ce qui m’a donné des idées et un peu de méthode.

Qu’écris-tu plus volontiers comme format ?
Les nouvelles sont mon péché mignon, je suis une adepte du format court. J’adore changer facilement d’univers, de personnages, de ton, explorer mes capacités en terme d’écriture, et je pense que la nouvelle est un format idéal pour cela. Pourtant, j’ai eu en­vie récemment de me lancer dans des projets plus longs. J’ai donc écrit un roman de fantasy urbaine et une novella de fantasy humoristique.

Quelles sont tes influences ?
J’aime écouter de la musique jazz ou rock (alternatif ou punk). J’adore lire, je lis comme je respire depuis que je sais déchiffrer un texte. Parmi mes écrivains préférés, j’aime citer Guy de Maupassant, Haruki Murakami, Dan Simmons ou encore Andreas Eschbach.

Y a-t-il des éléments ou des thèmes chers que l’on retrouve dans tes textes ?
Ne me demandez pas pourquoi, j’ai un faible pour les pieuvres et les tentacules, les bibliothèques bien garnies et les fauteuils de cuir brun. J’adore mettre en scène des rela­tions de maître à disciple (mais non, pas dans des histoires coquines, qu’allez-vous ima­giner !). J’écris dans tous les genres de l’imaginaire : science-fiction, fantastique, fantasy avec une préférence pour les textes humoristiques. Je me suis aussi essayée plusieurs fois aux textes érotiques.

Quel est ton quartier général ?
Un de mes rêves est de me faire sponsoriser par le Starbucks Coffee, où je passe beaucoup de temps à écrire et corriger mes textes. Le Tea Corner, un petit salon de thé du quartier Montorgueil constitue aussi une de mes bases secrètes (enfin pas si secrète, car avec d’autres jeunes auteurs, on s’y réunit régulièrement pour des séances d’écriture).

Un moment mémorable de ta vie d’écrivain ?
Lors du Festival Zone Franche de Bagneux 2011, j’ai été troisième du prix du festival pour deux de mes nouvelles : “La Foi en marche” paru dans le AOC 19 et “Un fauve poids-plume”, paru dans le Éveil 2. Après mon séjour sur la scène, j’avais une crampe à force de sourire. J’ai navigué sur un petit nuage rose pendant plusieurs semaines.

Quel est ton plan de conquête du monde ?
Ça dépend de quel monde on parle. S’il s’agit du monde réel, je ne suis pas intéres­sée. S’il s’agit le monde imaginaire, j’y sèmerai mes personnages jusqu’à ce qu’ils do­minent l’univers des rêves, muahaha ! Je me pose comme défi de solliciter sans cesse de nouveaux éditeurs avec mes textes, histoire de voir si je peux en séduire une bonne pa­lette. Pour l’instant, j’ai été éditée dans des anthologies (Hydromel, Grrr…Art, CDS) et des fanzines (AOC, Piments & Muscade, Éveil, Transition).

Que feras-tu avec l’argent de ton premier best-seller ?
Je m’achèterai un appartement sous les toits de Paris et je demanderai à Invader de décorer ma terrasse avec ses Space Invaders en mosaïque.


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