[Interviewmonperso] Question 2

Le monde où je vis s'appelle Xantoon. Il y a deux continents connus Taurus et Pisces, et une multitude d'archipels. Mais des légendes racontent qu'il y aurait aussi dix continents inexploré.
Sur Xantoon, il y a une multitudes d'espèces pensantes : les Thrakiliens, les Sharafiens, les Hommes Bêtes, les Kolzars, les Tristes Sires, les Gurloins et beaucoup d'autres. L'une d'entre elles les Arians a le monopole des compagnies de nefs volantes.
J'habite à Oniropolis la ville la plus importante de Pisces. La ville est connue surtout pour son quartier des Poutres. D'immenses traverses reliant les collines entourant la ville et qui surplombent la ville. Une ville au dessus de la ville. Mais la véritable merveille de Pisces c'est Bibliopolis la ville bibliothèque et il y a aussi loin vers le sud, la ville train qui circule sur des rails, et au cœur de la grande forêt la cité sainte d'Arbrome, cité arboricole, et siège de l'église du vrai dieu.

Morten : Je suis un habitant de la terre du XXième siècle. Mon monde est comme le vôtre, plein de surprises et de mystères... au point qu'un jour, tout a basculé.

Maël Monnier : Ben vous êtes marrant, vous. Je peux vous retourner la question : vous débarquez d'où ? Ici, c'est la Haute Bretagne, et on est en 1976. Par chez moi, on a échappé de justesse (encore que pas tout à fait) au remembrement et à l'élevage intensif hors-sol. Moi, mes bêtes, c'est direction les herbus toute la journée. Ça me laisse le temps de contempler la mer et de lire. Il parait que c'est une terre de légendes, nous, on y croit, quand le boulot ou le combat syndical nous en laisse le temps, mais j'imagine que pour beaucoup de monde, ce sont des croyances de ploucs arriérés.
Mais je m'en fous un peu, en fait.

Jazz :

Mon environnement, forcément, c'est le Réseau et les Méchas. Mais ça pourrait prendre une autre tournure... Il se passe des choses, en ce moment. Avec les Intelligences Artificielles de nouvelle génération. Pas bon du tout, si vous voulez mon opinion...

Conrad Stregoicavar :

Alors ce potage ? Pas mal hein. C'est pour ça que j'aime venir ici. Il y a toujours un lit confortable et un repas chaud. C'est important quand... Quand on atteint un certain âge.
Ne te fatigues pas. Je vois bien que tu as une autre question qui te brûle les lèvres. Je t'écoutes.
Quelle est donc cette question que tu me poses encore une fois. D'ou viens tu jeune homme ? D'une grotte ?
C'est bon, c'est bon, ne rougis pas pour si peu. Après tout, tu n'es pas la personne la plus étrange que je croise. Très bien je vais t'en parler.
Nous sommes en Strygie, la terre oublié des Dieux. Au nord-est se trouve la Bohème et au-delà, les steppes. A l'est le désert des plaintes, une terre boueuse parsemée ici et là d'anciennes ziggourats. Je ne connais pas bien le sud, je sais qu'il y a les baronnies des "Seigneurs de Pierre" mais je n'y suis allé qu'une fois ou deux. Tout l'ouest de la Strygie est bordée par l'océan qui mène au Centre du Monde. Un continent ou nous trouvons le Royaume, l'Empire, le Regne et bordé par la Grand'Ile. Je pourrais t'en parler aussi un jour, j'y ai passé quelques années, autrefois.
Mais ce que tu veux c'est en savoir plus sur la Strygie... Ah ce pays. Âpre, sauvage, couvert de forets sombres et hantées et de marécages lugubres. Rares sont les terres cultivables et le reste du monde nous aurait déjà abandonné à notre triste sort si notre sol ne renfermait pas autant de matières premières si riches. C'est en partie ces dernières qui nous permettent de survivre.
Pourquoi d'autres pays n'ont pas cherchés à s'emparer de nos terres par la force pour s'approprier nos richesses ? Parce que la Strygie ne se laisse pas faire. Ceux qui ont essayés s'en sont mordus les doigts. Ce qui fait notre damnation est en partie ce qui maintient notre indépendance. Que ce soit les bêtes qui rôdent ou ces maudits Lahmias, aucun pays pkus "civilisés" n'a réussi à les dompter. Tu ne trouveras aucun pouvoir central dans ce pays.
Il est divisé en plusieurs cité-états perpétuellement en guerre et aux murailles imposantes pour se protéger des créatures et autres malandrins rodant dans les plaines. Elles gouvernent à des dizaines de villes et villages plus petits mais leur nombre exact, personne ne le connais. Elles apparaissent et disparaissent rapidement. Abandonnées ou détruites, les petites bourgades vivent dans la terreur permanente.
Je pourrais t'en dire plus sur l'histoire de nos contrées mais je commence à avoir la gorge sèche.
Aubergiste ! Apporte nous un autre pichet s'il te plait !

Iana Cinq-pour-Un écrit: Ma terre, c'est la Russie. Sauf qu'il ne s'agit pas de la Russie étriquée des vénérables cités de l'Ouest, mais celle des grands espaces encore largement inexplorés : la toundra, la steppe, la taïga, c'est chez moi. Originaire de Tioumen, dans la région de l'Oural, tout au long de ma vie je n'ai cessé de ressentir l'appel de l'Est. Je suis ce qu'on appelle couramment une femme de la Frontière. En fait, j'ai bien plus en commun avec un chasseur mongol, un éleveur de rennes toungouse ou un bandit mandchou qu'avec l'une de ces grandes dames moscovites, héritières de riches boyards ou épouses dociles de gratte-papiers au service des Romanov.