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Le 4e tome de la série écrite avec Tim Corey sortira dans 2 mois. Amazon l'annonce déjà... dans la rubrique Religions et spiritualités. Il va y avoir des déçus...
Ah ben merde alors ! Pas question de changer le titre de mon roman prévu chez Pulp Factory sous prétexte qu'il y a des plagiaires dans l'industrie de la défense !
Merci ! Je suis un ingénieur de l'armement méconnu...
Je suis assez heureux, en fait, de Kraken Krak. Je ne prétends pas que ce soit Au cœur des ténèbres, mais c'est le premier roman que j'ai écrit sur impulsion extérieure (Fabien a rappelé qu'il cherchait des romans avec des méchas ou des Kaijus, et j'ai décidé de relever le défi alors que ça ne m'avait jamais traversé l'esprit).
De plus, j'ai vraiment essayé de me mettre dans la peau d'un auteur de pulps. Foin des auteurs "exigeants" qui mettent dix ans à pondre un pavé philosophico-bistrotier en expliquant, comme le dernier des diplômés de l'Actor's Studio, qu'il faut piocher douloureusement dans son passé affectif et dans ses blessures inconscientes pour créer des personnages crédibles et qu'il faut s'isoler ("Isola ! L'île !") dans le Vercors pour créer, comme si on était tous des bourgeois à carte Gold. Non, je me suis efforcé de travailler régulièrement, tôt avant de partir au boulot ou tard le soir, en m'appuyant sur l'expérience des huit ou neuf romans précédents, et de rédiger une histoire vive, sans bavardage, mais colorée, en deux mois chrono, comme si j'en avais besoin absolument pour payer mon loyer.
Je ne dis pas que les lecteurs seront convaincus, mais j'ai essayé d'écrire un vrai pulp sur sujet imposé, avec une conscience professionnelle d'auteur d'Astounding Stories et autres magazines populaires. Je suis content de l'avoir fait, j'en suis même fier, et j'espère vraiment que ça plaira aux lecteurs du RER B ! Que ça plaise aux Inrockuptibles, je m'en fous d'un bon neuf sur l'échelle de Richter !
Est ce qu'il pourra quand même nous plaire si on ne prend pas le RER B ?
Parce que moi j'ai quand même bien envie de le lire et ça me ferait une sacré trotte pour aller le lire si je ne peux le faire que sur cette voie
Le slogan du RER B, à une époque, c'était "toujours plus loin, toujours plus vite". Il finira bien par arriver à Strasbourg !
Si tu le lis, j'espère qu'il te plaira (et je t'en remercie d'avance). Il n'y a que la scène de parachutage en pleine mer des éléphants bardés de flotteurs sur laquelle j'ai un doute. J'ai peut-être poussé un peu.
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