J'ai mis un peu de temps, mais ça y est j'ai quasiment fini mots & légendes spécial SF.
Pour Agonie sous ciel vert, ton avis m'intéresse. Et puis, tu peux critiquer vivement, il n'y a pas de soucis j'ai la peau dure 
Bon alors c'est parti pour Nicolas =>
Mon avis va peut-être te sembler superficiel par rapport à ce que tu avais envie de faire passer, mais voilà comment je vois ton texte :
Je te l’avoue, en sachant qu’il envisage le futur d’une façon pas très optimiste, j’avais peur de ne pas l’apprécier. Toutefois, même si le contexte ne me met pas particulièrement en joie, je reconnais aisément que ton histoire vaut le détour.
Je n’ai pas pu m’empêcher de souffrir avec la population dont tu parles, mais aussi (très schématiquement) de faire un parallèle avec le monde actuel, surtout concernant les catégories sociales : ceux que j’appelle les encaisseurs, les exécutants et le « reste ». Je pense que concernant les encaisseurs il n’y a pas besoin d’explications. Pour les exécutants, c’est nous, les ouvriers, les travailleurs. Dans ton texte, c’est de ton personnage de Matt dont il s’agit. Son cas est particulier car il travaille la journée et retourne en prison la nuit : il s’occupe de livraisons dangereuses à accomplir (entre les pluies acides, les gangs) pour toutes les catégories de population, avec les fond de cuve spécialement pour les malades, les exclus, les handicapés (ce que je nomme le « reste »)… qui prennent les miettes.
J’aime bien ta façon de décrire l’ensemble de ce monde. J’imagine visuellement nettement ce que cela pourrait donner. Et cette avancée régulière de l’histoire, juste bien, sans temps morts. Tes mots sont précis. Chaque phrase a sa place.
Quelle ironie et quel contraste entre ce qu’est Matt, ce qu’il pense de l’homme, et ce qu’il fait pour des gens qui sont responsables de la situation. Quelque part, en cherchant bien, cette situation a beau être catastrophique, elle pousse certaines personnes à se révéler, comme Matt… en cela j’ai trouvé la fin bien adaptée, du coup.
Pourtant, ce serait quand même mieux de ne pas arriver à vivre sous un ciel vert comme celui là… mais ça… mystère.
En tout cas merci pour cette lecture !