Cette interview de Léa Silva a été réalisée dans le cadre de la parution de sa nouvelle Inua-b dans le webzine Mots & Légendes 9.

 

Pourrais-tu te présenter en quelques mots à nos lecteurs ?
Ma propension à parler de moi est inversement proportionnelle à celle d’écrire des histoires. Un petit mot quand même ? Mettons un petit chiffre… 254, c’est la somme de ma taille, de mon poids et de mon âge.

Comment t’est venu le goût de l’écriture, à quel âge ?
J’ai connu des périodes plus ou moins intenses d’écriture depuis mes sept ans, avec un goût très prononcé pour le court, d’abord poésie puis nouvelles.

Comment abordes-tu la création d’un texte ? Comment te vient l’inspiration ?
Je peux avoir une partie du scénario, la première phrase. En fait, c’est très variable d’un texte à l’autre. Mais j’ai beaucoup de chance, je parviens à forcer mon inspiration sur de courtes distances.

Peux-tu nous parler du processus d’écriture de la nouvelle Inua-b ? Ce qu’elle représente pour toi ?
C’est une nouvelle qui était très expérimentale par rapport à mon travail habituel, à la fois du fait des multiples narrateurs et de la longueur du texte. Et, pour moi qui n’ai pas d’imagination visuelle, cette nouvelle est aussi particulière parce que j’ai réussi à voir Inua-b. Du coup, j’ai d’ailleurs écrit une nouvelle non publiée qui se situe dans le même genre de monde.

Quel est ton endroit favori pour écrire ? As-tu des rituels ?
Mon endroit favori ? Mon lit, avec un cahier à lignes et un stylo qui écrit vite. Hélas, ce n’est pas toujours très confortable pour les articulations. Du coup je tape souvent directement sur ordinateur. En général, j’écris dans le silence (plus ou moins complet en fonction de l’environnement).

As-tu un texte dont tu es particulièrement fière et que tu voudrais nous faire découvrir ?
Fière, c’est un bien grand mot… Admettons. Je suis fière de certains textes pour lesquels je dois forer au fond de mes tripes. Fille ou garçon, que j’ai posté sur mon blog, fait partie de ceux-là. Le texte se trouve ici.

Quels sont tes auteurs favoris ? Influencent-ils tes écrits ?
Il y a en a beaucoup trop pour que je choisisse. Le dernier en date ? Marguerite Yourcenar et ses Mémoires d’Hadrien. C’est d’une retenue et d’une clairvoyance admirables ! Mais je ne pense pas que Marguerite Yourcenar influence un jour mon écriture (je n’ai pas dit que je n’aimerais pas). En SFFF, mon dernier coup de cœur a été pour la série Les foulards rouges de Cécile Duquenne. Un vrai voyage ! J’attends la suite avec impatience.

Quels sont tes projets ?
Aucun, en fait. J’ai décidé, pour voir, de ne plus écrire pendant quelques mois. Quand cette période fixée sera finie, la route s’ouvrira devant moi et je ne sais pas encore vers quoi je me dirigerai.
 
Est-ce que tu possèdes une page perso où l’on peut suivre ton actualité ?
Celle de mon blog, notée plus haut. Et une page FB qu’on peut trouver facilement.

Pour conclure, as-tu un dernier mot à ajouter ?
Merci à Roxane Dambre qui avait bêta-lu ce texte et qui a cru en lui avec un indéfectible enthousiasme.
Merci aussi à l’équipe de « Mots et Légendes » pour son profession­nalisme !

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