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Mauvais début d'année pour Pulp Factory. Je commence à en avoir assez.
Même la boutique en ligne est en mort cérébrale. Je ne comprends pas avec la com que je fais sur les réseaux sociaux et ailleurs. Un quatrième de couverture dans Présences d'Esprits et une interview dans ActuSF et aussi une autre avec une blogueuse et ça ne déclenche rien.
Entre d'un côté la gentrification.
De l'autre le fossé générationnel qui fait que ceux qui ont commencé l'imaginaire avec Twilight, Hunger Games et la bit lit ne s'intéressent pas aux même chose que les générations précédentes.
Oui, trop de catégories et de produits purement commerciaux (bitlit, young adults, sorciers pour enfants, Damasio...) ont dénaturé la liberté d'édition et affadi le désir de découverte de certains lecteurs. Pas tous, on le voit bien avec certains blogueurs, mais beaucoup... Et cette politique des Fnac et autres sites de vente en ligne : toujours mettre en avant les gros succès, jamais un livre un peu à part...
Encore le young adult je comprend. Pour les décrocheurs c'est pas mal. Il y a des choses très bien chez Naos ou Scrinéo.
Mais d'un autre côté curieusement le lectorat du YA est plutôt féminin. Il semble que les garçons ont moins de difficulté à passer d'un roman pour ado à un roman adulte. Et puis maintenant ils lisent des traduction de webnovels chinois ou des traductions pirates de light novels japonais. Des romans qui ont parfois plus de 1000 chapitres et qui sont plutôt sympa pour certains (j'en lis un en ce moment).
1000 chapitres ! Chapeau ! Si je faisais ça à plein temps, le feuilleton, ça me tenterait au moins une fois... J'en avais parlé ici même il y a fort longtemps, mais je n'ai jamais eu le temps. Mais 1000 chapitres !
Prise de tête avec mon diffuseur. Elle n'arrive pas à vendre mes titres aux libraires. Et quand les libraires les prennent, ils ne les vendent pas.
Je me pose des questions, là. Il paraît qu'il faut faire des salons, pas pour vendre mais pour rencontrer les libraires, sinon ils vendent mal. J'ai du mal avec cet argument. Mais bon.
D'autant plus que l'année a mal commencé.
Et en plus je n'arrive pas à cibler les publics geek au niveau communication.
Vous faites quoi, vous, quand vous avez systématiquement refusé de toucher vos droits d'auteur mais que l'URSSAF vous demande quand même de les déclarer ? Qu'ils aillent se faire foutre ! Je ne déclare rien, je n'ai jamais touché de droits. Mais qu'est-ce qui m'a pris de me mettre un jour à écrire quoi que ce soit ? C'est pas possible à la fin, merde !
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