Du 15 au 30/11/2015 : AT novellas et romans courts

Bon, y a des lémuriens nocturnes et des varans du Nil, quand même...

Kaliom L. écrit: Tu avances quand même drôlement vite

J'ai cet avantage que je pense à cette histoire depuis longtemps et que je sais où je vais, avec tous les détails et tout et tout. Et puis dans la traduction de jeu vidéo, on n'a pas le temps de traîner !

La frénésie semble être considérée comme une qualité indispensable dans le monde d'aujourd'hui. C'est sans doute pourquoi les tortues hériteront de la Terre...

72500 caractères ce matin. Certes avec le gros "climax" compliqué qui reste toujours à écrire, mais pour l'instant :
1 - Je crois que j'arrive à raconter ce que je voulais raconter.
2 - Je me suis attaché à mon personnage principal (ce qui n'était pas gagné), de sorte que ça m'encourage bien à poursuivre.
3 - Il me manque encore... Je ne sais pas, 30 ou 40 000 signes environ.

Je vais avoir le temps de terminer, et même de relire en profondeur pour présenter un texte bien peaufiné !

On peut présenter deux novellas ?

Ah ben c'est normal, là je suis tout à fait d'accord. D'ailleurs, comme j'ai déjà une nouvelle dans M&L 9, je m'attends à un surcroît de rudesse dans la compétition... Mais quel que soit le résultat, je suis content, parce que ton AT a été pour moi un stimulant à écrire une histoire à laquelle je pense depuis longtemps sans trouver le courage de m'y mettre, donc ce ne sera pas perdu, de toute façon . Et puis il y aura d'autres AT j'imagine, et je resterai à l'affût.

Je plaisante pour le deuxième texte, bien sûr. En revanche, la novella me branche en ce moment et j'espère sur la présente impulsion trouver l'envie de continuer. J'ai commencé tranquillement un nouveau roman, mais les 1 250 000 signes du précédent m'ont un peu fatigué, j'ai envie de travailler sur du plus court et la nouvelle ne m'intéresse plus trop. La novella, du coup, c'est un bon sas de décompression, et j'ai des tas d'idées. Une notamment, à laquelle je me mettrai après l'AT. Pas du tout le même genre que celle que j'espère pouvoir t'envoyer, puisque son titre temporaire est :

Encore un samedi de boulot aujourd'hui, mais j'ai pu grappiller du temps pour moi en fin de journée. J'ai atteint les 90 000 signes. Donc, pour la limite basse, ça ne posera pas de problème, mais (avec mon pifomètre pas très précis) je pense que l'histoire finira vers les 120 à 130 000 caractères. Dont il y a encore du boulot. Mais bon, je relis aussi pas mal en cours de route, donc le premier jet ne sera pas un brouillon brut.

C'est bizarre, d'ailleurs : en cumulant l'écriture et la relecture, j'ai passé des heures sur un seul chapitre, pourtant court et sans rien de spécial, un chapitre que je pensais expédier les yeux fermés, ménageant mes forces pour le gros et complexe point culminant. Eh bien c'est invraisemblable comme il m'a fait suer ! Et une fois fini, il n'a rien de particulier (ce qui est d'ailleurs une bonne chose, vu qu'il ne doit pas se démarquer). Comme quoi, les difficultés de l'écriture sont parfois aussi irrationnelles qu'inattendues...

Ayé !! J'ai dépassé les 100 000 signes, et j'ai tout écrit (dans l'ordre !) sauf LE chapitre, avant l'épilogue, où la novella atteint son point culminant. Ce sera le plus long et le plus dur, mais désormais je suis à peu près sûr d'aller jusqu'au bout dans les temps.

Après, faudra voir à la relecture globale si je pense que ça tient assez la route pour mériter d'être envoyé. Parce qu'après tout, j'en avais une de prête, de novella, écrite, relue et tout et tout, et entrant ric-rac mais entrant néanmoins dans la fourchette de mots proposée. J'en avais d'ailleurs parlé ici à l'époque de son écriture, ça s'appelle Les gardiens de nos frères. Mais le résultat final pousse le concept tellement loin que je ne suis pas sûr que ça marche, du coup. Alors j'ai préféré en écrire une autre, en espérant que celle-là, j'aurai envie de la présenter. On verra bien...

Allez, c'est l'heure du whisky !